Ce jeudi en sa résidence présidentielle du Mont Ngaliema, à Kinshasa, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a accordé une audience à Mme Pramila Patten, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question des violences sexuelles en période de conflit.
La situation globale dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement la question des violences faites à la femme, était au centre des échanges.
Selon Mme Chantal Yelu Mulop, Coordonnatrice du service spécialisé du Chef de l’État en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites à la femme et traite des personnes, qui a accompagné l’hôte du Président de la République à cette audience, « le taux de violences faites à la femme en zones de conflit a extrêmement augmenté en moins d’une année. »
Poursuivant son intervention, Mme Yelu Mulop a fait savoir que des solutions idoines seront bientôt mises en place pour remédier à ce problème. « Nous allons nous appuyer sur le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) pour travailler dans tout ce qui est réparation afin d’aider les femmes victimes de violences sexuelles », a-t-elle rassuré.
Pour Mme Yelu Mulop, « bien que le Chef de l’État ait gagné la victoire de la paix, il demeure concerné par les cas de violences sexuelles faites à la femme et déterminé à trouver des solutions pour éradiquer ce fléau. »
Pour rappel, le mardi dernier à Kinshasa, alors qu’il lançait les travaux du Forum national sur le droit à la réparation, le Président Félix Tshisekedi a réitéré sa volonté d’offrir aux victimes de violences et autres crimes un environnement sain et paisible. Selon le Chef de l’État, « c’est aussi avec elles (les victimes) que le cœur du Grand Congo devrait battre avec courage ».
HERVÉ KABWATILA