Le vice-ministre de la justice Samuel Mbemba a, au cours d’un point de presse tenu ce jeudi 29 aout, annoncé l’ouverture le 16 septembre prochain de l’audience public contre le Rwanda par la Cour africaine de droits de l’homme et de peuple des Etats de l’Afrique de l’Est, accusé par la RDC des violations graves des droits humains sur son territoire.
A en croire le vice-ministre de la justice, Me Samuel Mbemba, c’est après la réclamation des requêtes introduites par la RDC contre le Rwnada à la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi qu’à la cour de justice de l’EAC, avec menace de quitter la communauté africaine des Etats de l’Afrique de l’Est que le résultat n’a pas tardé.
DES IMPLICATIONS DE L’OUVERTURE DE CE PROCES
Selon Me Samuel Mbemba, ce procès aboutira à la condamnation du rwanda, premièrement pour violation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale d’un Etat membre de l’EAC à la RDC, il en est des conséquences qui en découlent notamment les atrocités de ^masse contre les populations civiles ainsi que les violations graves et fragrantes du droit international humanitaire que le Rwanda devra réparer. Deuxièmement, la Rwanda pourra maintenant demander les comptes à la Cour pénale internationale qui traine d’agir alors qu’elle a déjà été saisie à deux reprises bien avant les instances africaines avec des preuves.
A cet effet, Me Samuel Mbemba appelle les congolais à faire pression sur la CPI pour qu’elle emboîte les pas à la cour africaine des droits de l’homme afin de sanctionner les auteurs des crimes qui relèvent de sa compétence en République Démocratique du Congo
Il en appelle aussi à la contribution des ONG des droits de l’homme travaillant en RDC avec menace d’être radiée de la liste des ONG des droits de l’homme en cas de désistement.
DE LA GENESE DU DOSSIER
Alors que la RDC est agressée par le Rwanda, au-delà du front militaire et diplomatique, le président de la république Felix Tshisekedi a créé un front judiciaire international, à travers la création d’une Task force justice international par la nomination d’un chargé des missions près la CPI, ainsi que la nomination au sein du gouvernement d’un membre chargé du contentieux international.
C’est ainsi que la RDC avait réclamé à la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi qu’à la cour de justice de l’EAC, l’examen en audience publique des requêtes introduites par la RDC contre le Rwanda.
James Kabwe