Des militaires congolais sont interdits formellement et fermement d’entretenir n’importe quelle forme de contact avec les rebelles hutu rwandais de Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) présents dans l’est de la République démocratique du Congo depuis 1994.
Cette mesure est dans le but de réduire les accusations constantes du Rwanda à la base de ses activités permanentes militaires en République démocratique du Congo via le mouvement du 23 mars(M23).
«Les forces armées de la République démocratique du Congo portent à la connaissance de tout militaire quel que soit son rang, l’interdiction stricte et sans faille de nouer ou d’entretenir tout contact quelque motif que ce soit avec les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Tout contrevenant à la présente instruction sera mis aux arrêts et subira la rigueur de la loi conformément aux dispositions légales et règlementaires dans notre armée. à ce sujet, le principe de tolérance zéro est désormais de stricte application », A dit le général major Sylvain Ekenge BOMUSA porte-parole des FARDC
A noter que, Kigali, dénonce régulièrement la collaboration entre l’armée congolaise et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), raison de son soutien direct au M23 selon Kinshasa qui parle d’une agression.
Affirmation soutenue à deux reprises par le rapport du groupe d’experts de l’ONU qui affirme que le Rwanda apporte un soutien actif aux rebelles du M23. Dans son rapport final, le panel explique disposer de preuves « d’interventions directes des Forces de défense rwandaises [RDF] en RDC ». Les experts détaillent notamment le dispositif mis en place côté rwandais et cite les noms de plusieurs officiers, parmi les plus hauts gradés de l’appareil militaire rwandais, qui se sont, selon eux, impliqués dans l’organisation du soutien aux rebelles.
James Kabwe