Réagissant au sujet de la crise sécuritaire dans la partie Est de la RDC, le secrétaire général des Nations-Unies António Guterres a accusé lors de la réunion du Conseil de Sécurité tenue le mercredi 27 mars 2024 à New-York, les FARDC et ses milices alliées dont les Wazalendo d’avoir tiré sur un convoi de la MONUSCO le 25 février de cette année en cours.
Selon le secrétaire général António Guterres de l’ONU, le dernier rapport qu’il a eu, démontre que la MONUSCO a été confrontée à des attaques directes et indirectes de la part des Forces Armées de la République démocratique du Congo et ses milices alliées.
« Les FARDC et les milices alliées ont tiré sur un convoi logistique de la MONUSCO le 25 février. Le déploiement, pour la première fois, de drones commerciaux équipés d’explosifs pour attaquer des positions d’arrêt de la MONUSCO le 12 février et des avions bombardiers des forces armées congolaises à l’aéroport de Goma le 17 février témoigne de l’utilisation d’armes de plus en plus sophistiquées» a dit le secrétaire général António Guterres.
Par la même occasion le secrétaire général de l’ONU, s’est dit préoccupé concernant le soutien présumé du gouvernement congolais aux Wazalendo et indique que cela doit immédiatement cesser sans condition.
«La RDC doit également cesser et condamner les incidents intentionnels ou non, au cours desquels des éléments de ses forces de sécurité et des acteurs armés alignés, ou « Wazalendo » tirent sur la MONUSCO. Il est inacceptable que les TCC de la MONUSCO craignent d’être attaqués par leur État hôte, qui a la responsabilité d’assurer la sûreté et la sécurité des soldats de la paix » a dit le SG de la MONUSCO.
Il faut noter que, la tension devient de plus en plus intense dans la partie Est de la RDC entre les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les groupes rebelles soutenus par le Rwanda.