La République démocratique du Congo (RDC) continue de faire face à une crise humanitaire alarmante, avec plus de 1.050 cas de violences sexuelles signalés entre janvier et février 2025. Selon une déclaration faite vendredi 4 avril 2025 par Bruno Lemarquis, coordonnateur résident du système des Nations Unies en RDC, 40 % de ces victimes sont des enfants, soulignant ainsi la gravité de la situation dans l’est du pays.
« Ce sont toujours les femmes et les enfants qui paient le lourd tribut pendant les conflits », a déclaré Lemarquis lors d’une conférence de presse. Ces chiffres, qui témoignent d’une réalité tragique, mettent en lumière l’impact dévastateur des conflits armés sur les populations vulnérables, en particulier les plus jeunes.
Les violences sexuelles en RDC sont souvent utilisées comme arme de guerre, exacerbant les souffrances des victimes et des communautés touchées. Les organisations humanitaires et les agences des Nations Unies appellent à une action urgente pour protéger les droits des femmes et des enfants, ainsi qu’à des mesures concrètes pour mettre fin à l’impunité des auteurs de ces crimes.
La situation dans l’est de la RDC reste particulièrement préoccupante, avec des groupes armés qui continuent de semer la terreur et de commettre des atrocités. Les efforts pour rétablir la paix et la sécurité dans la région sont essentiels pour mettre un terme à ce cycle de violence.
Les autorités congolaises, en collaboration avec la communauté internationale, sont appelées à renforcer les mécanismes de protection et à garantir un accès à des services de santé et de soutien psychologique pour les victimes de violences sexuelles. La sensibilisation et l’éducation des communautés sont également cruciales pour prévenir de telles violences à l’avenir.
Alors que la RDC se bat pour surmonter ces défis, la voix des victimes doit être entendue et leurs droits protégés. Les Nations Unies et les organisations de la société civile continuent de travailler sans relâche pour apporter une aide aux victimes et promouvoir la justice dans ce contexte difficile.
HERVÉ KABWATILA