Dans la province de l’Ituri, à l’est de la République démocratique du Congo, plus de 200 civils ont perdu la vie entre janvier et février 2025 lors de violentes attaques armées. Ce bilan tragique a été révélé dans un document publié ce lundi 17 mars par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) , qui souligne l’urgence d’une réponse humanitaire face à cette crise. Les violences, attribuées à des groupes armés, ont également entraîné le déplacement de plus de 200 000 personnes, exacerbant une situation déjà précaire dans la région. Les autorités et la communauté internationale sont appelées à agir rapidement pour protéger les civils et restaurer la paix.
Les attaques ont principalement été menées par des groupes armés, notamment le groupe CODECO, qui a intensifié ses opérations dans la région. La province de l’Ituri est déjà marquée par des conflits ethniques et des rivalités pour le contrôle des ressources, ce qui complique la situation sécuritaire.
« Entre janvier et février 2025, les affrontements entre groupes armés locaux et des attaques contre les populations ont fait un total de 205 civils dans les territoires de Mambasa, Djugu et Irumu », lit-on dans ce document publié en ce jour dont une copie consultée par la rédaction de FOXTIME.CD
Les autorités congolaises ont exprimé leur indignation face à ces violences et ont promis de renforcer les mesures de sécurité. Et la mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) a également été sollicitée pour intensifier ses patrouilles et protéger les populations vulnérables.
L’OCHA a lancé un appel urgent pour des fonds afin de répondre aux besoins croissants des personnes déplacées et des communautés touchées par les violences. Les organisations humanitaires sur le terrain signalent un besoin crucial de nourriture, d’abris et de soins médicaux pour les victimes.
La situation en Ituri reste préoccupante, et la communauté internationale doit agir rapidement pour éviter une détérioration supplémentaire des conditions de vie des civils. La protection des droits humains et la restauration de la paix sont essentielles pour mettre fin à ce cycle de violence.
HERVÉ KABWATILA