Plusieurs organisations non gouvernementales évoluant dans le secteur de l’environnement, ont dans une correspondance adressée au Président de la République, Felix Tshisekedi, accusé les rebelles du M23/RDF de piller systématiquement les ressources du Parc des Virunga, situé dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.
D’après elles, ces territoires soutenus par Kigali, braconnent, font la carbonisation, le trafic de bois et charbon de bois, ainsi que le trafic des bébés primates etc, opérant dans les secteurs Centre et Sud du parc (entre Rutshuru et Nyiragongo), dont une grande partie n’est plus contrôlée par les écogardes et les gestionnaires du Parc, où toutes les activités de conservation se sont arrêtées depuis plus d’une année.
C’est entre autre, le Centre de recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’homme (CREDHO), Alerte congolaise pour l’environnement et les droits de l’Homme (ACEDH), Innovation pour le développement et la protection de l’environnement (IDPE).
Ces ONGDs déplorent, l’inaction de la force régionale de l’EAC, qui est pourtant déployée dans la zone et où elle est censée appuyer le Gouvernement congolais au rétablissement de la paix et restauration de l’autorité de l’Etat.
En définitive, ces organisations non gouvernementales plaident pour qu’une solution urgente soit trouvée afin de sauver ce site. En demandant au Président de la République d’inclure cela dans ses actions diplomatiques, ainsi des enquêtes mixtes, impliquant l’EAC, la Monusco et la CIRGL pour réprimer ces actes qu’elles qualifient de « crimes environnementaux et crime de guerre », afin de protéger ce qui reste du Parc.
James Kabwe
