Le Chef de l’État congolais a exprimé sa satisfaction du comportement de l’armée nationale au front, dans l’Est du pays, où elle s’affronte particulièrement avec l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 (Mouvement du 23 mars), lors d’un meeting, à Mbuji-Mayi, (chef-lieu du Kasaï Oriental), au centre de la République démocratique du Congo (RDC).
Le Président de la République chef de l’État Félix Tshisekedi Tshilombo note qu’il est content de l’évolution des forces armées de la République démocratique du Congo FARDC au front.
« Mon deuxième engagement, est lié à la sécurité où il y a aujourd’hui renversement de la situation avec la progression satisfaisante des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), au front dans l’Est. Car, mon souci est que la paix soit rétablie sur toute l’étendue de la République.J’ai effectué de nouvelles mises en place au sein de l’armée pour mener la guerre. Vous avez suivi comment cela se passe sur le terrain en ce moment. La situation s’est inversée.Nos forces armées se comportent bien. Pendant que nous parlons ici, sur le terrain des opérations, le match est à notre avantage. Les opposants ne disent rien quand les FARDC avancent. Ce sont eux les ennemis, les sorciers du pays. Les autres ennemis et sorciers du Congo sont en soutane. Je mettrai fin à leur sorcellerie », a dit Félix Tshisekedi.
Rapportant au public le rendez-vous manqué de la dernière rencontre des pourparlers de Luanda, en Angola, Félix Tshisekedi a chargé le président du Rwanda comme instigateur de cette guerre.
« Quand je suis allé à Luanda, je savais que ce type-là (Kagame) ne viendrait pas. Il me fuit. Il a peur de moi, il ne peut pas me fixer dans les yeux. Quand je suis en face de lui, je lui fixe les yeux et il regarde ailleurs », a affirmé le président Tshisekedi.
Il faut signaler que, lors de la 27 réunion du conseil des ministres, le président de la République démocratique du Congo RDC Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait déclaré qu’il ne va pas négocier avec les rebelles du M23 qui terrorisent les congolais même s’ils vont s’approcher à sa porte de résidence.
HERVÉ KABWATILA