Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 27 mars 2025 à Pretoria, la ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC), Thérèse Kayikwamba Wagner, a clarifié la position du gouvernement congolais concernant l’implication de l’ancien président Joseph Kabila dans la résolution de la crise sécuritaire persistante dans l’est du pays.
Interrogée sur le rôle potentiel de Joseph Kabila comme ancien président de la République Démocratique du congo dans les efforts de paix en cours, la ministre a été catégorique : « Il n’y a pour l’instant aucun rôle prévu pour lui dans les efforts en cours et la quête d’une solution à la crise. » Cette déclaration survient alors que la RDC fait face à une escalade des violences et à une instabilité croissante dans ses provinces orientales, où des groupes armés continuent de semer le chaos.
Thérèse Kayikwamba Wagner a souligné l’importance d’une approche collective et inclusive pour résoudre la crise, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à travailler avec les partenaires régionaux et internationaux. « Nous devons nous concentrer sur des solutions concrètes et durables, et cela nécessite l’implication de toutes les parties prenantes, mais pas nécessairement de ceux qui ont déjà occupé des postes de pouvoir sans apporter de solutions efficaces », a-t-elle ajouté.
La ministre a également évoqué les efforts en cours pour renforcer la sécurité et la stabilité dans l’est de la RDC, notamment par le biais de dialogues avec les communautés locales et le soutien des missions de paix de l’ONU. Elle a appelé à une mobilisation internationale accrue pour faire face à la crise humanitaire qui en découle, soulignant que des millions de Congolais continuent de souffrir des conséquences de cette instabilité.
La déclaration de Thérèse Kayikwamba Wagner marque une étape significative dans la dynamique politique actuelle en RDC, alors que le pays cherche à tourner la page d’une période tumultueuse et à construire un avenir plus pacifique et prospère pour ses citoyens. Les observateurs politiques suivront de près l’évolution de la situation et les réponses des différents acteurs impliqués dans la crise.
HERVÉ KABWATILA