Un rapport du Conseil de Sécurité des Nations Unies publié le 19 juin 2024, renseigne que plus au-moins 1.861 ont été recrutés et utilisés par les différents groupes armés locaux et étrangers, œuvrant en République démocratique du Congo entre le mois de janvier et décembre 2023.
Ce document renseigne que dans certaines provinces de la République démocratique du Congo notamment au Nord-Kivu, Sud-Kivu et en Ituri, ce sont les groupes armés qui sont à la base de l’augmentation de nombre des enfants leurs mouvements.
«1.861 ont été recrutés et utilisés par différents groupes armés locaux et étrangers œuvrant en RDC entre le mois de janvier et décembre 2023. Parmi ces enfants, 585 ont été utilisés au combat, 1.175 dans des rôles de soutien, 214 comme gardes du corps, 137 en tant que porteurs mais aussi 78 ont joué le rôle d’espion. Par contre 52 assumaient le poste des gardiens de fétiche mais aussi 101 ont servi pour s’acquitter des tâches non spécifiées. Le présent rapport, établi à l’issue des consultations pour la période allant de janvier à décembre 2023, est soumis en application de la résolution 2427 (2018) du Conseil de sécurité » Peut-on lire dans ce document.
Et d’ajouter :
« En 2023, les violences faites aux enfants dans les conflits armés ont atteint des niveaux extrêmes, avec une augmentation choquante de 21 % des violations graves. Les enfants ont été les premières victimes de la multiplication et de l’aggravation des crises, au mépris total de leurs droits, et notamment de leur droit inhérent à la vie. Les meurtres et atteintes à l’intégrité physique d’enfants ont augmenté de 35 %, et ont atteint des niveaux sans précédent dans les crises dévastatrices qui sévissent en Israël et dans le Territoire palestinien occupé, notamment dans la bande de Gaza, au Burkina Faso, au Myanmar, en République démocratique du Congo, à Somalie, au Soudan, en Syrie, en Ukraine, et en de nombreux autres endroits » Poursuit-il.
Signalons que, l’insécurité persistante dans la partie Est de la République démocratique du Congo, a occasionné le déplacement massif des populations et alimente la crise humanitaire dans ce coin du pays.
HERVE KABWATILA