*Le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula a réuni le vendredi 05 janvier 2024, dans la salle de banquet du gouvernorat à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, les chefs traditionnels sur la sensibilisation des questions sécuritaires dans les entités respectives
Cette rencontre avait pour objectif de les sensibiliser sur la paix et la cohabitation durant cette période de la publication des résultats par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Au sortir de l’audience, le chef Kaponda Bwalya Sanka porte-parole de la délégation appelle la population à l’apaisement après le constat des violences observées lors des élections du 20 décembre 2023. tout en rappelant que la paix doit permettre à ce que l’espace grand Katanga puisse se développer et le vivre ensemble doit être sauvegardé dans cette province avant d’indiquer que les élections ne doivent pas diviser les communautés dans cette partie sud Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
« Nous sommes très contents d’avoir été invité par son excellence monsieur le gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe, parce qu’après les élections au pays il y avait des petites tensions de gauche à droite. Mais notre présence ici , c’est de faire en sorte que nous puissions calmé les différentes communautés ici en Provence, puisque si il n’y a pas la paix dans nos juridictions, dans nos chefs-lieux, dans nos groupements et dans nos villages, ce n’est pas normal donc nous demandons à toute la population que nous dirigeons d’être calme, puisque si aujourd’hui il y a la guerre ici en provence c’est tout le monde qui va fuir et donc nous voudrons en ce que la paix règne pour développer notre nos entités. » A dit Chef Kaponda Bwalya Sanka
Il convient de noter que, depuis quelques semaines, les déclarations sur la haine tribale devient de plus en plus monnaie courante dans l’espace grand Katanga entre les communautés kasaienne et katangaise suite à la tenue des élections générales du 20 décembre dernier malgré les efforts consentis par les autorités compétentes du pays et rien ne semble marcher jusqu’à présent.
Hervé Kabwatila