L’élève de la 4eme année littéraire du Lycée WEMA de la ville de Lubumbashi qui est née sans les bras, a été reçue vendredi 26 avril 2024 par le Gouverneur de la province du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe, dans son cabinet de travail.
Cette rencontre fait suite à un reportage diffusé il y a peu, à la Radiotélévision Nationale Congolaise dans la province cuprifère d’où cette élève qui écrit avec ses pieds, avait lancé un cri de détresse, à en croire madame le préfet du Lycée WEMA de Lubumbashi au sortir de l’audience.
« L’excellence monsieur le Gouverneur a vu les vidéos qui circulent, alors il a voulu voir si c’est la réalité. Il a encouragé Jaël et il a donné quelque chose à notre élève » a indiqué madame le préfet du Lycée WEMA.
Un motif de satisfaction pour l’élève bénéficiaire qui s’est dite surprise d’être reçue par l’autorité provinciale du Haut-Katanga Jacques Kyabula, avant d’inviter les personnes vivant avec handicap de ne pas désespérer.
« Vraiment j’étais contente, j’étais toute joyeuse. Je ne savais pas que cela allait arriver. J’étais vraiment surprise de voir le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe, il m’a encouragé, il m’a félicité. Alors j’aimerais dire à ceux qui sont comme moi de ne pas se décourager » a dit l’élève Jaël.
En bon père de famille, le gouverneur de la province cuprifère a pris l’engagement d’accompagner cette élève dans ses études, a souligné la commissaire provinciale aux affaires sociales Kilufia Ngandwe.
« Nous tenons sincèrement à remercier monsieur le gouverneur de province du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe pour son bon sens et son bon cœur. Nous avons assisté à l’audience, ou il était très d’accord à répondre à tous les besoins qui la fille a exposé entre autres l’achat des prothèses qui se fera dans un bref délai. Il est allé plus loin en disant qu’il peut l’envoyer à l’extérieur du pays si possible l’année prochaine » a fait savoir Kilufia Ngandwe, commissaire provinciale aux affaires sociales.
À noter que le Gouverneur de la province du Haut-Katanga est habitué à assister les personnes vulnérables qui se trouvent dans sa juridiction et même d’ailleurs.
LA REDACTION