Lors de la descente de la commission chargée d’enquêter sur les dégâts causés par les pluies diluviennes qui se sont abattues à Kinshasa, du 4 au 5 Avril dernier, une des victimes de cette situation désastreuse a donné quelques pistes de solutions pour pallier cette situation d’inondations dans la ville de Kinshasa. Parmi celles-ci, on trouve le curage régulier de la rivière, l’élargissement de la dimension de la rivière, et la déviation du canal pour qu’il soit positionné tout au long de N’djli afin de se rejoindre vers le versa.
» La vanne sert à deux rôles : bloquer l’eau de la rivière N’djli qui entre dans le canal et faire sortir l’eau du canal. Avec les pluies qui tombent actuellement, le canal et la vanne ne sont plus capables de gérer cette eau. La vanne est cassée ; elle s’arrête à un certain niveau et ne peut pas s’ouvrir totalement ni se fermer. Cela fait déjà une année. La problématique est que le canal Limbali est au même niveau que le lit de N’djli, car N’djli est en sable et a perdu son lit » à expliquer cet habitant de ce coin du capital.
Cette victime de ce drame propose certaines pistes de solutions pour redonner l’image de la capitale et les sourires sur les visages des Kinois.
» Pour trouver des solutions, je propose tout d’abord un grand travail : il faut curer N’djli afin qu’il puisse retrouver sa profondeur et absorber toutes les eaux de pluie qui viennent. Dans ce cas, il y aura moins de dégâts, car la quantité d’eau sera absorbée par la profondeur. Deuxièmement, il faut élargir la dimension de la rivière. La largeur de N’djli et le lit correspondent à la profondeur, car il n’y a qu’un mètre cinquante pour une rivière qui avait au moins trois mètres et demi. Maintenant, il n’y a qu’un mètre cinquante seulement, donc on peut traverser cette rivière à vélo pendant la saison sèche. Donc si l’eau vient du Kongo central avec la quantité qui est multiplier par 3 et bain, l’eau ne peut pas être avaler par la rivière N’djli alors l’eau déborde et s’ecarte pour envaihir tous les quartiers. Donc, si l’eau vient du Kongo central avec une quantité qui est multipliée par 3, l’eau ne peut pas être avalée par la rivière N’djli. Alors, l’eau déborde et s’écarte pour envahir tous les quartiers, sans oublier les digues qui sont en cours un peu plus haut là-bas. Elles se cassent sous la pression de l’eau parce que N’djli ne peut pas prendre en charge cette quantité d’eau. Donc, il faut redimensionner N’djli en profondeur et en largeur. Troisièmement, il faut dévier le canal pour qu’il soit positionné tout au long de N’djli afin de se rejoindre vers le versa. Actuellement, N’djli se rencontre avec le canal et, comme ils sont au même niveau, il refoule très facilement l’eau de pluie. Alors, il faut que ce canal ne puisse plus rejoindre N’djli directement ; il doit longer N’djli pour le rejoindre plus bas vers le fleuve », a déclaré cette victime.
Et d’ajouter :
« Il faut exproprier les gens tout au long de la rivière N’djli parce qu’il en va de l’intérêt général et de l’insécurité des personnes. Cela n’a pas de prix. Il semblerait qu’il y ait déjà eu une démarche. Quatrièmement, il faut créer un autre canal, ou redimensionner N’djli, et également créer un deuxième canal avec une deuxième vanne. »
Cette victime a approfondi en disant qu’il faut également établir une gestion particulière pour l’environnement, et l’État doit créer des organes spécialisés pour ramasser les déchets.
GRÂCE DIOMI