Le président iranien Ebrahim Raisi, son ministre des affaires étrangères, Hossein Amir Abdallahiyan, l’agent de sécurité Raisi Mehdi Mousavi, Le représentant du guide suprême iranien dans la province de l’Azerbaïdjan oriental Mohammad Ali al-Hashem et le gouverneur de la province de l’Azerbaïdjan oriental Malik Rakhmati sont morts dimanche lors du crash d’un hélicoptère dans le nord-est du pays, a annoncé lundi l’agence IRNA sur son compte X.
« Le président iranien Ebrahim Raisi, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian et un groupe de responsables qui les accompagnaient ont été martyrisés dans un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran », peut-on lire.
L’ultraconservateur Ebrahim Raïssi dirigeait l’Iran depuis 2021 dans un contexte troublé à l’international et de contestation interne. Avant d’accéder à la présidence, il avait monté durant trois décennies les échelons du système judiciaire et figurait sur la liste noire américaine des responsables iraniens sanctionnés pour « complicité de graves violations des droits humains ».
Âgé de 63 ans, l’ayatollah Raïssi, toujours coiffé d’un turban noir et vêtu d’un manteau de religieux, était considéré comme un ultraconservateur et un partisan assumé de l’ordre. D’intenses recherches avaient été lancées, dimanche, en fin de journée, dans le nord-ouest de l’Iran pour retrouver l’hélicoptère qui le transportait et s’est écrasé suite à un accident, selon des responsables et des médias officiels.
Ces derniers mois, Ebrahim Raïssi s’était présenté comme un adversaire résolu d’Israël, l’ennemi juré de la République islamique, apportant son soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas depuis le début, le 7 octobre, de la guerre qu’Israël lui livre dans la bande de Gaza.
James Kabwe