Le Vice-premier ministre des transports, voies de communication et désenclavement JEAN-PIERRE BEMBA GOMBO a lors d’une interview accordée à la presse locale, parlé sur la question de la révision ou changement de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC), le souhait le plus ardent du Chef de Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Tout en étant favorable pour le révision constitutionnelle, le leader de la formation politique Mouvement de Libération du Congo (MLC), souligne qu’il est important de mettre en place une commission pour discuter sur ces questions, car l’idée du Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n’est pas de s’éternisé au pouvoir.
Il a également évoqué l’article 198, dénonçant la manière actuelle d’élire les gouverneurs de province et les sénateurs. « Est-ce qu’on ne peut pas se mettre d’accord pour dire que les gouverneurs soient également élus au suffrage direct ? », s’est-il interrogé, critiquant le rôle des députés provinciaux dans ces processus qu’il juge peu transparents.
« Moi j’ai entendu ce que le Président de la République a dit, à Kisangani et à Isiro. Il a dit que je ne suis pas dans la perceptive de ceux qui sont en train de vouloir enflammer le pays, je ne demande pas un troisième mandat. Il l’a dit pas simplement en privé, mais devant le public aussi. Il a dit mettons en place une commission qui va discuter de ces questions-là, de quoi a-t-on peur ? » Se pose la question le Vice-premier ministre en charge des transports.
Et d’ajouter :
« Je ne comprends pas de quoi les gens ont peur en fait, de la révision de la Constitution. On peut discuter par exemple sur l’article 198, Est-ce qu’on ne peut pas se mettre d’accord pour dire que les gouverneurs soient également élus au suffrage direct ? » A-t-il fait savoir.
Par ailleurs, le leader du MLC, a remis en question la pertinence des articles relatifs aux minorités ethniques, estimant que cette notion est mal définie et pourrait être l’objet des interprétations problématiques. « Pour moi, il n’y a pas de minorité ethnique. Nous avons plus de 450 ethnies dans ce pays » a noté ce dernier.
BLAISE BAYOMBO