Des terroristes armés et entraînés ont attaqué le kibboutz de Kfar Aza, situé le long de la frontière de la bande de Gaza, samedi matin. Les militaires israéliens font état d’un nombre des victimes entre 100 et 150 morts. Des enfants ont également été assassinés. La violence du massacre a traumatisé les soldats qui ont libéré les lieux rapportent nos confrères de l’AFP.
Dans un point de presse tenu dans la soirée de la journée du mardi 10 octobre courant, le Président Américain Joe Biden a non seulement fustigé cette attaque qu’il qualifie de terroriste, mais aussi assuré au premier ministre Israélien Netanyahu, du soutien des Etats-Unis.
«Comme toutes les nations du monde, Israël a le droit et le devoir de répondre à ces attaques brutales. Je viens de téléphoner au Premier ministre Netanyahu et je lui ai dit : Si les États-Unis vivaient ce qu’Israël a vécu, notre réponse serait rapide, décisive et écrasante. Les terroristes ciblent et tuent délibérément des civils. Nous respectons les lois de la guerre. »
Et de poursuivre :
«La brutalité du Hamas, sa soif du sang, rappellent les pires déchaînement de l’Etat islamique. c’est du terrorisme, nous sommes aux côtés d’Israël et nous veillerons à ce qu’Israël dispose de ce dont il a besoin pour prendre soins de ses citoyens, se défendre et répondre à cette attaque » a indiqué le Président Américain Joe Biden lors de son point de presse sur la situation Israélo-palestinienne
A noter que, la menace faisait partie du quotidien des habitants de Kfar Aza, qui se sont installés dans ce vieux kibboutz soit par idéologie, afin de maintenir une présence israélienne au plus près de l’enclave palestinienne, soit pour le coût de la vie moins cher qu’ailleurs. Israël s’est retiré unilatéralement de la bande de Gaza en 2005.
Mais les tirs de roquettes réguliers n’étaient rien face à l’assaut de samedi dernier, dont la violence invraisemblable a traumatisé jusqu’aux soldats israéliens ayant fini de libérer les lieux dans la nuit de lundi à mardi.
« Quand nous avons retiré les cadavres des civils, d’enfants, j’ai pensé au général Eisenhower, après qu’il a vu les camps de la mort en Europe », observe le major général en retraite Itai Veruv, face à la presse.
James Kabwe