La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre pour marquer l’un des engagements mondiaux les plus importants : la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
A l’occasion de la commémoration ce 10 décembre du 76è anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), le collectif des ONG de défense des droits de l’homme appelle la RDC à démontrer sa capacité à défendre les droits humains sur son territoire avant de prétendre donner l’exemple à l’échelle internationale.
Ce collectif dresse un tableau sombre des violations des libertés et des droits fondamentaux des citoyens, notamment des enlèvements, des arrestations et détentions arbitraires, des cas de torture physique et morale, la répression des manifestations pacifiques, et tant d’autant d’abus.
Ces organisations non gouvernementales interpellent et invitent le Gouvernement à servir de modèle en respectant ses engagements internationaux.
Placé sous le thème « Nos droits, notre avenir, maintenant. », la Journée de 2024 mettra l’accent sur la façon dont les droits de l’homme constituent une voie vers des solutions pratiques aux grands défis de notre temps, jouant un rôle essentiel en tant que force préventive, protectrice et transformatrice pour le bien. Comme l’a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, « les droits de l’homme sont le fondement de sociétés pacifiques, justes et inclusives ».
James Kabwe