Le président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI, a ouvert ce lundi 9 décembre 2024 à Pullman, la conférence internationale de la lutte contre la corruption, organisée par l’Inspection Générale des Finances en collaboration avec le Forum des Inspections Générales d’État et des institutions de contrôle assimilées d’Afrique (FIGE), à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre la corruption célébrée en ce jour, placée sous le thème « Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs ».
Lors de sa prise de parole, l’inspecteur Jules ALINGETI a expliqué que la République démocratique du Congo, à travers l’IGF, a le réel plaisir d’accueillir à Kinshasa cette conférence panafricaine qui réunit les institutions supérieures de contrôle de l’ordre administratif.
« La République démocratique du Congo, à travers l’IGF, a le réel plaisir de vous accueillir à Kinshasa pour cette conférence panafricaine qui réunit les institutions supérieures de contrôle de l’ordre administratif et en profite pour vous remercier pour le choix porté sur elle au mois d’octobre 2024, à Luanda en Angola, d’assumer la vice-présidence de notre organisation à côté de la République sœur d’Angola, qui en assume la présidence jusqu’à 2026. Le choix de la République d’Angola et de la République démocratique du Congo est certes dicté par les avancées réalisées par ces deux pays ces cinq dernières années dans la lutte contre la corruption », a expliqué l’inspecteur général de l’IGF.
Et d’ajouter :
« Depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays, son excellence Monsieur le Président de la République, chef de l’État en RDC, ne cesse de s’employer à améliorer la gouvernance publique dans notre pays. Dans ce cadre, une redynamisation et une revitalisation de toutes les structures de lutte contre la corruption ont été entamées, à savoir la Cour des comptes, l’Agence pour la prévention de la lutte contre la corruption (APNC), la Cellule nationale de renseignement financier (CNRF), ainsi que l’Inspection générale des Finances. Tout récemment, un département d’intelligence économique et financière a été mis en place pour répondre aux attentes de Monsieur le Président de la République, chef de l’État »
Et de poursuivre :
« La RDC se joint aux autres nations pour combattre ce phénomène en impliquant la jeunesse dans ce combat, étant donné que le monde est confronté à de nombreux défis liés à la corruption. L’IGF a décidé de s’investir dans une méthode préventive de lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance en mettant en place des contrôles a priori, mis en œuvre dans d’autres cieux à travers le visa préalable de toutes les dépenses publiques. Ce contrôle préventif a priori, appelé la Patrouille financière, permet d’éviter les désagréments souvent observés ailleurs dans le contrôle a posteriori, notamment la difficulté de récupérer les fonds perdus. Cette approche a permis d’atteindre des résultats appréciables, notamment en termes de radication des antivaleurs dans la gestion publique, et d’amélioration de la trésorerie de l’État, des provinces ainsi que celle des entreprises et établissements publics»
L’attachement et la détermination de l’Inspection générale des finances de la République démocratique du Congo à lutter contre les antivaleurs en général et la corruption en particulier dans les institutions publiques ont également été soulignés par l’inspecteur général des finances, Jules ALINGETE.
GRACE DIOMI