La République Démocratique du Congo occupe la 133ᵉ place sur 180 pays au classement mondial de la liberte de la presse par le Reporter Sans Frontières(RSF) en 2025. Un recul lié par la fragilisation économique des médias l’une des principales menaces pesant sur la liberté de la presse cette année.
Alors que, dès son investiture à la tête de la République démocratique du Congo en 2019, le président Félix Tshisekedi Tshilombo avait indiqué vouloir faire des médias un « véritable quatrième pouvoir » 7 ans après comptant le premier mandat et le second en cours, le pays connaît un recul important.
Selon Reporter Sans Frontières (RSF) , si les exactions physiques contre les journalistes restent les atteintes les plus visibles, les pressions économiques, plus insidieuses, constituent également une entrave majeure, et l’indicateur économique du classement mondial de RSF continue de chuter en 2025, atteignant un niveau critique inédit. Pour la première fois, la situation de la liberté de la presse devient « difficile » à l’échelle mondiale.
Pour le cas de la RDC, plusieurs entraves occasionnent le recul de la liberté de la presse notamment les menaces, les enlèvements, les séquestrations, les disparitions, les fermetures et pillages des installations des médias dans les zones occupées par les rebelles du M23/AFC appuyés par l’armée rwandaise notamment avec la prise des villes de Goma et Bukavu.
Pour Journaliste en danger (JED) appelle à des actions urgentes pour mettre fin aux violations des droits de l’homme, et aux graves atteintes à la liberté de la presse qui se commettent dans les territoires sous contrôle de l’Alliance AFC-M23.
Pour JED, seuls des médias et une presse libre peuvent accompagner efficacement les dynamiques de paix en cours, dans un environnement de sécurité pour les journalistes.
James Kabwe