En marge de la Journée Internationale de l’Environnement célébrée ce mercredi 05 juin 2024, sous les le thème « Restauration des terres, désertification et résilience face à la sécheresse » le secrétaire général de l’ONU António Guterres souligne que partout dans le monde, un mélange toxique de pollution, de chaos climatique et de décimation de la biodiversité est en train de transformer des terres saines en déserts et des écosystèmes florissants en zones mortes.
António Guterres indique par ailleurs que, l’utilisation des sols est responsable de 11 % des émissions de dioxyde de carbone qui réchauffent la planète terre et il est temps de briser ce cercle vicieux.
« Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres explique que l’humanité est tributaire des terres. Or, partout dans le monde, un mélange toxique de pollution, de chaos climatique et de décimation de la biodiversité est en train de transformer des terres saines en déserts et des écosystèmes florissants en zones mortes. Il anéantit les forêts et les prairies et rend la terre moins à même d’être au service des écosystèmes, de l’agriculture et des populations » indique la source.
Et de préciser :
« Cela signifie de mauvaises récoltes, des sources d’eau taries, des économies affaiblies et des populations en danger les plus pauvres étant les plus durement touchées. Le développement durable est compromis. Et nous sommes pris dans un engrenage mortel, l’utilisation des sols est responsable de 11 % des émissions de dioxyde de carbone qui réchauffent notre planète. Il est temps de briser ce cercle vicieux » à en croire le SG des nations-unies.
Pour ce dernier, les pays doivent honorer tous leurs engagements en matière de restauration des terres et des écosystèmes dégradés et d’appliquer intégralement le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal.
Le secrétaire général de l’ONU note par ailleurs que ces pays doivent utiliser leurs nouveaux plans d’action nationaux pour le climat pour définir comment mettre un terme à la déforestation et inverser la tendance d’ici à 2030.
António Guterres souligne en outre qu’il faut augmenter fortement les financements visant à aider les pays en développement à s’adapter aux phénomènes météorologiques violents, à protéger la nature et à favoriser le développement durable.
GRÂCE DIOMI