Placée sous le thème « Unis pour les terres. Notre patrimoine », l’humanité toute entière célèbre ce lundi 17 juin 2024, la Journée Internationale de Lutte contre la Désertification et la Sécheresse, instituée depuis 1992 par les Nations-Unies.
Cette journée a pour but de sensibiliser sur les enjeux majeurs que posent la désertification et la sécheresse aux quatre coins du monde, mais également de rappeler les différents dangers.
« Tout d’abord, il est important de souligner que les déserts ne sont pas uniquement des lieux où l’on trouve des dunes de sables et des nomades les parcourant (et Tintin aussi ! Mais là c’est une autre histoire). Ainsi l’Antarctique, ou le grand Nord, sont des espaces désertiques, parce que l’eau y est prise en glace. Deuxièmement, l’homme n’est pas responsable, à l’ origine, des déserts mais aujourd’hui il y contribue.
Selon les critères de l’UNCCD, la désertification est la dégradation des sols dans les zones arides et semi-arides. Quand les sols sont fragilisés, le couvert végétal s’amenuise et le climat impitoyable fait le reste. Cela représente 4 milliards d’hectares de terres émergées (soit 1/3 de la surface du globe) ou encore 1/5ème de la population mondiale. Chaque année, ce sont des milliers d’hectares de sols fertiles qui disparaissent. 30% du territoire des États-Unis est affecté par la désertification » à en croire les Nations-Unies.
Et d’ajouter :
« Le nombre de personnes touchées directement par le problème est en forte croissance et on estime que 280 000 personnes sont mortes des suites de la sécheresse entre 1990 et 2000 » renseigne la source.
Selon l’ONU ; les impacts négatifs les plus visibles se situent au niveau de l’environnement, car la désertification rend les terrains inondables, ce qui entraîne une salinisation des sols, et donc une détérioration de la qualité de l’eau.
GRÂCE DIOMI