Dans le cadre de la Journée nationale de l’enseignement, la ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a appelé à une commémoration sobre et respectueuse, en raison de la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut dans la partie Est du pays. Dans une déclaration officielle rendu public ce mardi 29 avril 2025 elle a souligné l’impact dévastateur de la guerre sur le droit à l’éducation de nombreux élèves.
« Compte tenu, d’une part, de la situation sécuritaire inquiétante qui prévaut dans la partie Est de notre pays et d’autre part, du nombre impressionnant d’élèves privés de leur droit fondamental à l’éducation, conséquence de l’agression dont est victime notre pays, son excellence madame la ministre d’État, ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté me charge de vous informer qu’elle adressera un message aux membres de la grande famille éducationnelle pour la circonstance, en lieu et place de grandes démonstrations festives », a déclaré Raïssa Malu.
La ministre a également encouragé les établissements scolaires à organiser des activités culturelles et des causeries, en tenant compte des moyens disponibles et des infrastructures locales. Elle a insisté sur l’importance de mener ces activités avec modestie et sobriété, tout en gardant à l’esprit les élèves qui se trouvent dans des zones touchées par le conflit.
« Nous devons garder une pensée pour tous les élèves qui sont dans les zones sous les effets de la guerre, à qui sont imposées des conditions difficiles qui les empêchent de jouir pleinement de leur droit à l’éducation », a-t-elle ajouté.
Cette déclaration intervient alors que le pays traverse une période de tensions et de conflits, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les élèves et les enseignants. La ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à garantir le droit à l’éducation pour tous, malgré les circonstances difficiles.
La Journée nationale de l’enseignement, traditionnellement marquée par des festivités et des célébrations, sera donc cette année l’occasion de réfléchir sur les enjeux de l’éducation en temps de crise et de solidarité envers ceux qui en sont privés.
HERVÉ KABWATILA