À l’occasion de la Journée nationale de l’enseignement célébrée le 30 avril de chaque année en République démocratique du Congo (RDC), la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Marie-Thérèse Sombo, déclare que ses pensées sont tournées à des sœurs, frères et enfants, ainsi qu’à toutes les communautés éducatives, dont les braves enseignants qui, dans les régions de l’Est du pays, subissent les affres de l’insécurité.
« En ce jour d’hommage à l’enseignement, nos pensées les plus solidaires vont aussi à l’endroit de nos sœurs, frères et enfants, ainsi qu’à toutes les communautés éducatives, dont les braves enseignants qui, dans les régions de l’Est de notre pays, subissent les affres de l’insécurité et des violences causées par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23-AFC.Malgré les épreuves, les enseignants dans les zones sous occupation continuent de défendre avec courage le droit fondamental à l’éducation et de tenir haut le flambeau du savoir, parfois au péril de leur vie. Leur combat pour l’accès à l’instruction est aussi le nôtre. Nous leur adressons, depuis cette tribune, un message de soutien, d’espoir et de fraternité. Il va sans dire que l’enseignement est une arme de paix, un rempart contre l’ignorance et un chemin vers la liberté », a déclaré Marie-Thérèse Sombo, ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (Esu).
Et d’ajouter :
« Aujourd’hui, je voudrais rendre des hommages mérités aux enseignants, bâtisseurs silencieux de la Nation, dont le savoir et le dévouement tracent les chemins de l’espérance. C’est ici l’occasion de citer certains de nos éminents maîtres qui nous ont quittés, et plus récemment : Mudimbe Valentin, Kazadi Théodore, M’Buyamba Jean-Réné, Bolitenge Benjamin, Kimoni Valentin, Ilinga Bernard, Ndembe Damas, Mokonzi Gracien, Zana André, pour ne citer que ceux-ci. « Repos éternel à leurs âmes »
Le numéro un du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire a adressé, dans sa communication, un message de soutien, d’espoir et de fraternité aux corps éducatifs victimes d’agression rwandaise.
GRÂCE DIOMI