Le collectif des candidats magistrats à proposer à la nomination en 2024 demande via une correspondance publiée ce samedi 04 mai, au Président du Conseil Supérieur de la Magistrature de disponibiliser les listes de tous les concernés pour des raisons de transparence.
Le collectif se dit navré de constater qu’en dépit de la promesse ferme faite par le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature d’œuvrer de manière transparente pour de l’aboutissement efficient dudit processus, plusieurs irrégularités s’observent, car bon nombre des candidats magistrats 2024 sont omis sur les listes soumises aux universités en vue du contrôle pour des raisons inavouées.
« En effet, le collectif des candidats magistrats 2024 félicite le CSM pour le lancement de la vérification de l’authenticité des titres académiques faisant suite au contrôle physique effectué au mois de décembre 2023. Cet événement augure déjà la clôture du processus des magistrats de l’état de droit tant attendu depuis l’an 2022. Toutefois, le collectif est navré de constater qu’en dépit de la promesse ferme faite par votre autorité à l’endroit des candidats magistrats 2024 d’œuvrer de manière transparente en vue de l’aboutissement efficient dudit processus, plusieurs irrégularités s’observent. Bon nombre des candidats magistrats 2024 sont omis sur les listes soumises aux universités en vue du contrôle pour des raisons inavouées. Le CSM a, certes, travaillé en toute discrétion (selon ses termes) pour éviter l’influence à quelque niveau que ce soit » Peut-on lire dans le communiqué de ce collectif.
Pour ces derniers, cette discrétion est à la base d’une injustice indescriptible de nature à induire le Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi en erreur, puisque la crainte longtemps est de voir des noms des inconnus se retrouver sur l’ordonnance Présidentielle, au détriment de ceux effectivement ayant satisfait au test.
« Malheureusement, cette discrétion est à la base d’une injustice indescriptible de nature à induire le chef de l’état en erreur puisque la crainte longtemps exprimée par les candidats magistrats 2024 est de voir des noms, apparus de nulle part apparaître sur l’ordonnance du Chef de l’Etat et magistrat suprême au détriment de ceux effectivement ayant satisfait au test, par ailleurs arrivés en ordre de mérite. Cette crainte était sans nul doute justifiée puisque rien ne justifiait que le processus soit rendu public pour les uns (candidats magistrats 2023) et discret pour les autres (candidats magistrats 2024) » renseigne la source.
Au regard de ce qui précède, le collectif des candidats magistrats 2024 recommande très humblement au Président du Conseil Supérieur de la Magistrature ce qui suit :
- Rendre disponible les listes des candidats dont les diplômes seront contre-vérifiés dans leurs institutions d’origine de manière à éviter la fraude;
- Vous investir pleinement dans le processus afin de répondre à l’exigence du Chef de l’Etat, de mettre en œuvre un état de droit effectif dans le cadre purement transparent.
BLAISE BAYOMBO