Le marché du maïs grain à Kananga, capitale provinciale du Kasaï Central en République démocratique du Congo (RDC), a enregistré une stabilité inédite, selon des sources officielles. Pour la première fois en dix ans, le prix du maïs grain se maintient entre 2.800 et 3.000 francs congolais (FC) la mesurette de 3 kg.
Lors d’un entretien avec la presse ce mardi 1 avril 2025, Joseph Moïse Kambulu, gouverneur de la province, a souligné l’importance de cette stabilité. « Depuis 10 ans, le maïs grain, qui se vend à 2.800 FC, voire 3.000 FC la mesurette de 3 kg, n’a jamais atteint pareille stabilité sur le marché de Kananga », a-t-il déclaré. Cette performance, selon lui, est le fruit des efforts déployés par l’exécutif provincial à travers un programme d’actions ciblé.
Le gouverneur a précisé que cette situation favorable pourrait avoir des répercussions positives sur l’économie locale, en permettant aux agriculteurs de mieux planifier leurs récoltes et d’améliorer leurs revenus. « Nous avons mis en place des mesures pour soutenir nos agriculteurs, notamment en facilitant l’accès aux intrants et en améliorant les infrastructures de transport », a-t-il ajouté.
Les commerçants et les consommateurs de Kananga se montrent également optimistes face à cette évolution. « C’est une bonne nouvelle pour nous, car cela signifie que nous pouvons acheter du maïs à un prix stable, ce qui est essentiel pour notre alimentation quotidienne », a déclaré une vendeuse de maïs sur le marché central.
Cependant, certains experts restent prudents et appellent à la vigilance. Ils soulignent que la stabilité des prix doit être accompagnée d’une amélioration continue des conditions de production et de distribution pour éviter toute fluctuation future.
En conclusion, la stabilité du prix du maïs grain à Kananga représente un tournant significatif pour la province du Kasaï Central, offrant des perspectives encourageantes pour les agriculteurs et les consommateurs. Les autorités locales continuent de travailler pour maintenir cette dynamique et soutenir le développement économique de la région.
HERVÉ KABWATILA
