Dans une décision qui suscite déjà des réactions au sein de la communauté éducative, le ministre provincial de l’Éducation, Piema Malengu, a formellement interdit la pratique du maquis pour tous les élèves finalistes du secondaire dans la province du Kasaï. Cette mesure a été annoncée par le biais d’une note circulaire diffusée ce mardi 6 mai 2025 dont une copie consultée par la rédaction de FOXTIME.CD.
La note précise que : « La pratique du maquis est formellement interdite à tous les élèves finalistes. Tout chef d’établissement qui violerait l’article 5 de l’arrêté sus-évoqué et ma note circulaire référencée ci-dessus sera sanctionné sévèrement », a-t-on lu dans la note circulaire signée par le ministre provincial de l’Éducation, Piema Malengu.
Le maquis, qui consiste traditionnellement en des sessions d’étude en plein air, est souvent perçu comme une méthode d’apprentissage alternative, permettant aux élèves de se regrouper pour réviser ensemble. Cependant, les autorités éducatives craignent que cette pratique ne soit pas propice à un apprentissage efficace, en raison des distractions potentielles et des risques liés à la sécurité.
Cette mesure intervient dans un contexte où le système éducatif congolais fait face à de nombreux défis, notamment en matière de qualité de l’enseignement et d’accès aux ressources pédagogiques. Les autorités espèrent que cette interdiction contribuera à améliorer les résultats scolaires des élèves finalistes, alors que les examens nationaux approchent à grands pas.
Les chefs d’établissement et les enseignants sont désormais appelés à veiller au respect de cette directive, tout en continuant à soutenir les élèves dans leur préparation aux examens. La communauté éducative du Kasaï attend avec impatience les effets de cette décision sur le parcours scolaire des finalistes.
HERVÉ KABWATILA