Dans la nuit de vendredi à samedi, des pluies torrentielles ont causé des inondations dévastatrices à Kinshasa, entraînant la mort de 22 personnes selon un bilan provisoire communiqué par les autorités urbaines. Des milliers de résidents ont été touchés, perdant leurs biens et faisant face à des scènes de chaos dans la ville. Les autorités locales s’efforcent de gérer la situation d’urgence et d’apporter une aide aux sinistrés.
Les pluies diluviennes ont commencé dans l’après-midi de vendredi et se sont intensifiées durant la nuit, provoquant une montée rapide des eaux dans plusieurs quartiers de la capitale. Des témoignages d’habitants révèlent que de nombreux résidents ont dû fuir leurs maisons, certains se déplaçant en pirogue ou à la nage pour échapper à la montée des eaux.
La circulation a été gravement perturbée, notamment sur la route nationale 1, un axe vital reliant Kinshasa à la province du Kongo Central, où une partie de la chaussée a été emportée par les eaux.
Plusieurs quartiers périphériques, souvent les plus vulnérables, ont subi des dégâts matériels considérables, avec plus de 600 maisons signalées comme englouties.
Le ministre provincial de la santé publique, Dr. Patricien Gongo Abakazi, a confirmé le bilan tragique et a indiqué que des efforts étaient en cours pour secourir les blessés et les sinistrés. Le gouverneur de Kinshasa a promis des mesures d’urgence pour rétablir la situation et a appelé à la solidarité nationale pour aider les victimes.
« Hier, il y a eu des pertes en vies humaines. Il y a eu des familles qui ont été touchées. Le bilan actuel est de 22 morts. Nous continuons avec les évacuations et jusque-là, nous n’avons pas encore enregistré d’autres cas de morts « , a déclaré Daniel Bumba, gouverneur de Kinshasa.
Les experts soulignent la nécessité d’améliorer les infrastructures urbaines et de mettre en œuvre des mesures de prévention pour éviter de telles catastrophes à l’avenir. Des initiatives de curage des rivières et d’assainissement de la ville sont en cours, mais des efforts supplémentaires sont jugés essentiels pour protéger les habitants des inondations futures.
HERVÉ KABWATILA