Des perquisitions systématiques sont opérées par une équipe conjointe de l’ex-DEMIAP (Détection militaire des activités anti-patrie) et de l’ANR (Agence nationale de renseignements) dans plusieurs propriétés de l’ancien président de la République Joseph Kabila Kabange, notamment au Parc de la Vallée de la Nsele communément appelé Kingakati situé à Kinshasa, et l’immeuble Hypnose de Lubumbashi, soupçonné d’être impliqué dans des activités militaires clandestines et de collision avec les rebelles du M23/ADF.
Les autorités congolaises justifient ces perquisitions par la nécessité de rechercher du matériel militaire présumé volé ou dissimulé.
Conduisant à une fouille des entrepôts, conteneurs et véhicules présents sur les lieux.
La famille de l’ancien président a vivement réagi, dénonçant l’acharnement et de violation de propriété privée. Adam Shemisi, conseiller en communication de Marie Olive Lembe Kabila, a rappelé que Joseph Kabila, en tant qu’ancien chef de l’État et sénateur à vie, bénéficie de privilèges et protocoles qui devraient être respectés.
Ces fouilles sont faites après l’annonce du retour de Joseph Kabila au pays par la partie Orientale précisément à Goma zone occupée par les rebelles du M23/AFC, une annonce qui s’est finalement concrétiser au courant de la journée de vendredi 18 janvier 2025 créant ainsi un tôlé dans l’opinion nationale qui donne raison aux accusations du président de la République contre son prédécesseur.
Certains observateurs y voient une manœuvre politique ayant conduit à l’exil a plusieurs membres de la famille Kabila alors qu’ils sont protégé par la loi.
James Kabwe