Le Ministère de l’urbanisme et Habitat informe l’opinion à travers une mise au point faite ce jour, que la réouverture de l’avenue Ouganda n’est ni un règlement des comptes, ni un acte de provocation comme le disent les mauvaises langues.
Ce ministère que dirige Pius Muabilu souligne que cette réouverture est une opération de la police, dont l’objectif principal est de rétablir la fluidité de la circulation, légalement perturbée et asphyxiée dans la capitale.
«La réouverture de l’Avenue Ouganda n’est ni un règlement des comptes ni un acte de provocation comme le disent les mauvaises langues. Elle est une opération de police dont l’objectif principal est de rétablir la fluidité de la circulation, légalement perturbée et asphyxiée dans la capitale. Ceci pour lutter contre les embouteillages monstres, permettre aux riverains de GLM de vaquer librement à leurs occupations après 23 ans de fermeture inédite de cette vole. L’idéal est de permettre au personnel de deux structures médicales se trouvant dans ce coin de la capitale d’atteindre leur lieu de travail facilement, mais aussi aux malades de se faire prendre en charge rapidement en cas de nécessité» Peut-on lire dans cette mise au point du ministère de l’urbanisme et habitat.
Et de poursuivre:
«Conscient du fait que érection de ce mur a causé beaucoup de préjudices aux citoyens depuis plusieurs années et qu’il s’agissait d’une erreur à rectifier, l’Etat Congolais avait décidé de mener cette opération dans la discrétion la plus totale .Fort malheureusement, ce sont des gens sans respect du Peuple ni maitrise du dossier qui, dans l’ignorance la plus totale vont amener caméras et journalistes pour indure la population en erreur. Le cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’urbanisme et Habitat rappelle que les avenues de la vallée, des Nations-Unies et Ouganda (GLM) ne sont pas les premières à être rouvertes. Bien avant, le boulevard Tshatshi, Avenue Nguma et bien d’autres ont été rouverts à la grande satisfaction de la population Congolaise» renseigne la source.
La même correspondance précise qu’aucun mur d’une quelconque résidence n’a été cassé et l’opération a visé les barricades érigées sur la voie publique en violation des lois de la République.