Le ministre provincial des Infrastructures et Travaux publics a sollicité à l’Assemblée provinciale de Kinshasa un report dans une correspondance concernant la question d’actualité qui lui a été adressée par le député Guylain Pohungu, afin de lui permettre de préparer les éléments de réponse attendus, étant donné qu’il revient d’un déplacement à l’étranger. Cela a eu lieu au cours de la séance plénière de ce mercredi 28 mai 2025, présidée par le président de cet organe délibérant, Lévi Mbuta Sangupamba.
Lors de cette plénière, le bureau et les membres de la commission chargée d’enquêtes sur les dégâts causés par les pluies diluviennes qui se sont abattus du 4 au 5 avril 2025 ont également répondu tour à tour aux multiples préoccupations soulevées par les élus de Kinshasa.
« Selembao, profond n’a pas été repris et nous avons réellement pris acte. Nous nous sommes dit qu’il est important que cet amendement soit inclus dans le rapport final concernant la préoccupation de notre collègue NDikuyi. Ensuite, l’honorable panzu a posé à peu près 12 questions. Sa première préoccupation portait sur les actes du conservateur qui était en train d’attribuer des terrains dans le contexte actuel. Aujourd’hui, dans notre pays, il est à noter qu’après avoir posé de tels actes, la personne qui les pose est protégée par la loi, et il était en train de soulever la question.Préoccupation selon laquelle il serait important que, dans un avenir proche, de tels actes soient pénalisés. Nous avons également pris acte et nous avons dit qu’il est important, parce que cela a aussi été repris dans nos recommandations, de pénaliser les actes des fonctionnaires qui se permettent réellement de donner des terrains dans des zones interdites à des constructions anarchiques » , a déclaré le président de ladite commission, DIYABANZA Mwananene.
Et d’ajouter :
» Sa deuxième préoccupation portait sur les agissements de recommandation. Nous avons également estimé que nous devions prendre acte par rapport à sa deuxième préoccupation. Sa troisième recommandation portait sur la démolition : que devions-nous envisager pour toutes ces personnes qui sont réellement victimes de la démolition de l’exécutif provincial ? Ici, nous sommes en train d’estimer qu’il est important pour nous de rester logiques par rapport à notre philosophie, comme nous le souhaitons.Réellement, la démolition est nécessaire. Si nous ne le faisons pas aujourd’hui, les jours à venir, Kinshasa va disparaître. Il est important pour nous, si nous voulons vivre dans une belle ville, province de Kinshasa, que nos responsabilités nous poussent à démolir dans toutes les zones non habitables. Toutefois, après la démolition, notre côté humanitaire exige que nous puissions recommander au gouvernement provincial, en nous basant sur le projet Kitoko, de voir dans la mesure »
En réponse aux questions soulevées par les élus, il souligne qu’en ce qui concerne les logements sociaux, la ville est en train de piloter ce projet.
» Nous avons estimé que le projet dans sa globalité aurait la possibilité pour nous de prendre en urgence seulement le côté où il faut nécessairement construire des logements sociaux. En ce qui concerne les logements sociaux, la ville qui est en train de piloter ce projet, mettant en exécution la construction de logements sociaux, aura la possibilité pour nous de relocaliser quelques victimes qui ont réellement leur site de propriété. Sa quatrième préoccupation portait sur la cartographie. Je crois qu’aujourd’hui, tous les députés ont réellement entre leurs mains la cartographie par rapport au rapport et aux annexes que nous avons réellement fournies au bureau du rapporteur. Je crois que cette fois-ci, le bureau du rapporteur a été capable de mettre à la disposition des députés la cartographie. Sa cinquième préoccupation était de nous demander quelles sont les mesures que nous avons réellement prises pour suivre nos recommandations sur le terrain ?sa sixième préoccupation portait sur la possibilité pour nous de suivre réellement le décaissement du budget de curage par rapport aux différentes missions qui se sont déroulées ici dans la ville-province de Kinshasa. Je crois qu’en ce qui concerne le budget du curage, il n’est nullement prévu pour nous d’aller contrôler le pouvoir central par rapport aux missions qui lui sont dévolues » souligne-t-il le député Diyananza.
Il convient de noter qu’au cours de la même plénière, les élus de la capitale de la République démocratique du Congo ont accordé au ministre provincial des Infrastructures et Travaux publics une semaine pour répondre à la question d’actualité qui lui a été adressée.
GRACE DIOMI