Lors d’une émission télévisée à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, le gouverneur de cette ville, Daniel Bumba Lubaki, déclare que le projet métrobus n’annule pas Metrokin, une société qui développe un projet de train urbain de 300 kilomètres de rail, dont le coût est de plus de 2 milliards de dollars américains.
Daniel Bumba Lubaki s’est dit impatient, au cours de cette émission, de voir cet ambitieux projet se concrétiser rapidement au bénéfice des Kinoises et Kinois, entravés dans leur mobilité, notamment par des bouchons.
Selon lui, près de 50 % des besoins en mobilité de la population de Kinshasa ne sont pas satisfaits à cause, entre autres, du déficit des infrastructures de transport, de l’augmentation de la démographie et de l’urbanisation rapide.
« Les besoins en mobilité dans la ville de Kinshasa représentent 47 % de la population. Cependant, tous les moyens de transport réunis ne sont pas en mesure de satisfaire la demande. Plusieurs études menées jusqu’à ce jour ont démontré la nécessité d’organiser un « transport en site propre », a expliqué Daniel Bumba.
Il a également expliqué que, dans sa première phase, METROKIN va construire une ligne de chemin de fer de 25 km à double sens, de la Gare centrale à l’aéroport de N’djili, dont le coût est de 550 millions $. Parmi les préalables, il y a la libération des emprises publiques occupées par des marchés pirates et les quartiers Pakadjuma et Kawele, habités par près de 1 000 ménages. METROKIN va aussi construire un train urbain dans la plaine de Kinshasa pour un coût de 640 millions $.
Notons que, dans sa phase 3, METROKIN va faire une boucle de 90 km autour de la ville. Enfin, dans sa phase 4, cette société compte relier Maluku à l’aéroport de Ndjili, pour un coût de 300 millions.
GRÂCE DIOMI