Dans une correspondance rendue publique ce jour, les inspecteurs et contrôleurs du travail qui ont été recrutés récemment ainsi que les agents administratifs à l’Inspection Générale du Travail (IGT), informent le Gouverneur de la ville de Kinshasa DANIEL BUMBA LUBAKI, qu’ils organisent un sit-in ce lundi 22 juillet 2024 devant la primature.
Il sera question pour ces derniers de réclamer leur prise en charge immédiate, conformément à l’esprit des textes organiques instituant la réforme de l’Inspection Générale du Travail.
« Nous nous faisons le devoir de porter à votre connaissance que pendant la journée du lundi 22 juillet 2024 à partir de 08h00, le personnel nouvellement recruté au sein de l’Inspection Générale du Travail, c’est à dire, les Inspecteurs et contrôleurs du Travail ainsi que les Agents Administratifs seront en « sit-in » et marche, à l’immeuble KIMPOKO IGT, Immeuble Intelligent, Fonction Publique et Primature comme itinéraire, pour réclamer notre prise en charge immédiate conformément à l’esprit des textes organiques instituant la Réforme de l’Inspection Générale du Travail, vœu du président de la République et en se référant à ses instructions formelles données lors de la 131ème réunion du Conseil des Ministres au gouvernement » informe-il le personnel nouvellement recruté au sein de l’inspection générale de travail» renseigne la source.
Et de renchérir:
« Il sied de signaler que depuis notre admission sous statut le 17 octobre 2023, les nouvelles recrues de l’Inspection Générale du Travail sont abandonnés à leur triste sort, pendant que la coutume en cette matière exige le gouvernement puisse recruter que lorsqu’il constate préalablement qu’il y a des postes vacants et budgétairement prévus» à en croire ce document.
Par ailleurs, les organisateurs de ce sit-in demandent au Gouverneur de la ville de bien vouloir instruire les forces de l’ordre et de sécurité d’encadrer cette activité citoyenne qui s’inscrit dans le cadre de l’exercice normal des droits et libertés fondamentaux garantis, non seulement par la constitution de la République Démocratique du Congo à son article 26, mais aussi par certains instruments juridiques internationaux ratifiés y afférents.
GRÂCE DIOMI