Le député provincial de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Éric Bukala élu de la ville de Kinshasa est traduit en justice pour viol contre sa femme de ménage Hélène DONDJA MUKANGA. La plainte a été déposée ce mardi 12 septembre au parquet général près la cour d’appel de Kinshasa/Matete.
A en croire l’esprit de cette plainte, l’elu de Kinshasa est reproché d’avoir violé sa bonne, madame Hélène Dondja Mukanga dans sa résidence en date du 15 décembre 2022. Et cela a eu lieu à plus de 20 fois, une chose la victime n’a pas plus supporter.
« Monsieur le procureur général, Nous vous informons en notre qualité Avocat-conseil de Madame Hélène DONDJA MUKANGA de nationalité congolaise, résidant à Kinshasa au n°17 de la 14me Rue, Kingbwa que nous avons reçu mandat de défendre et de protéger des droits et ses intérêts lesquels, elle est victime dans la présente cause. En fait, ma cliente mieux identifiée c-haut, était engagée en qualité de bonne dans la maison du sieur Eric BIKULA, député provincial de son état, résidant à Kinshasa sur ľAvenue Ngantshie n73, Quartier Masiala dans la Commune de Limete, Réf. : Avenue Fresias, depuis le 08 Novembre 2022 avec un salaire mensuel de 100.000 FC soit 505. Atendu que depuis le mois de Novembre 2022 jusqu’au 14 Décembre 2022, tout se passait normal sans aucun souci. » Peut-on lire sur la plainte exploitée par la rédaction de Foxtime.CD ce mardi 12 septembre 2023.
Et d’ajouter :
« Qu’en date du 15 Décembre 2022, vers 13h15, I ‘inculpé envoya sa bonne au super marché pour lui acheter une bouteille de Whisky de marque WILLIAM LAW SON’S qu’il prenait pendant que la victime se trouvait à la cuisine en train de préparer les feuilles de manioc et les poissons salés: Attendu que, pouf ! L’inculpé demanda à la victime de cesser de préparer pour lui arranger la chambre. La victime en toute politesse entra dans la chambre afin d’exécuter la demande de son patron mais hélas ; ce dernier la suivit derrière, entra dans la même chambre, ferma la porte et enfin jeta en toute brutalité la victime sur son lit sous ces mots petite yo, osalaka epa na nga, oza eloko na nga, lelo il faut na lia yo, ce qui veut dire « toi tu travailles chez moi, tu es mon objet sexuel, il faut que je te couche » Ainsi il coucha ma cliente par force ceci en date du 15/12/2022 pour la première fois. » Indique-t-il
Et de poursuivre :
« Qu’après cet acte, le prévenu intimida ma cliente sous ces termes « soki oyebisi mutu makambo oyo, na ko mema yo mosika naza député ba kangaka biso te, naza na imnunité. Devant cette situation, la Victime s’était trouvée devant un embarras de choix, le silence était resté la seule solution pour protéger son travail ; Que ce comportement était devenu habituel pour le prévenu jusqu’à abuser de notre cliente plus de 20 fois. Ainsi en date du 14 mars 2023, la victime décida d’abandonner son travail avec les arriérés de 4 mois soit 2005; Que comme cela ne suffisait pas, après une réclamation de ses arriérés de salaire, pour faire taire la victime, I ‘inculpé député provincial de Kinshasa porta plainte contre la victime auprès de son ami capitaine DUX de Kingabwa pour ne rien lui reprocher. »
Dans la plainte , on note que l’avocat demande au procureur que justice soit faite :
« Telle est la raison de la présente plainte dans votre office pour que la justice soit faite de façon urgente. Prière de croire, Monsieur le Procureur Général, à l’expression de notre franche collaboration. »
Pour sa part, le député provincial Éric bukula rejette toutes ces accusations en bloc et accuse un montage grossier visant à l’éliminer de la course électorale en salissant sa crédibilité.
En outre il précise que ce chantage a débuté juste quand il a demandé de voir clair en sa qualité du député provincial sur la gestion des fourrières dans la ville de Kinshasa et d’avoir dénoncé les magouilles dans l’opération des destructions anarchiques à Kinshasa.
La Rédaction