Au moins 319 jeunes délinquants de la ville de Kolwezi dans la province du Lualaba ont été transférés le dimanche 29 décembre 2024 à KANIAMA KASESE dans le HAUT LOMAMI où ils devront apprendre un métier. Ils ont été arrêtés dans le cadre l’opération « Zéro délinquant dans la ville de Kolwezi », au regard de la recrudescence de la criminalité observée ces derniers jours.
Le lieutenant JEAN PIERRE KASONGO KABWIK, commandant du service national accompagné du ministre province de l’intérieur lualabais ROY KAUMBA, a laissé entendre que les jeunes délinquants transférés seront formés au centre d’instruction de KANIAMA KASESE, visant à les réinsérer dans la société tout en leur offrant des compétences utiles.
« Nous savons tous que ces jeunes sont très dangereux à la société, nous sommes dans l’obligation de les contrôler avant tout embarquement, ils ne doivent pas avoir même une arme blanche à l’intérieur de l’avion car nous ne savons pas ce qu’ils peuvent faire à l’intérieur de l’avion. Car nous connaissons de quoi ils sont capables de faire. Il n’y a pas d’acharnement contre les Katangais au Service national (SN) qui a envoyé au Centre de formation de KANIAMA-KASESE, plus de 300 présumés délinquants qui semaient la désolation à Kolwezi (Lualaba), une importante ville minière du Sud-est de la République démocratique du Congo. C’est juste la mauvaise foi et la campagne de la diabolisation contre le service national que les gens cherchent à la longueur de la journée. Et ils veulent a tout pris donner une mauvaise imagine au service national, nous ne pouvons pas avoir un acharnement contre les Katangais quand même et pour quel objectif ? Tout le monde sait comment nous avons fait de rotations à Kinshasa avec les jeunes délinquants. Et donc le gouvernement est entrain de fournir un grand effort pour que les différentes villes de la RDC soient calmes mais malheureusement il y a des gens qui cherchent à étouffer ces efforts. Vous imaginez il y a des gens qui se plaignent du comportement de ces jeunes gens sur le vol des appareils, tels que téléphones et l’insécurité qu’ils causent du jour au lendemain. ? » A déclaré JEAN PIERRE KASONGO KABWIK
Et d’ajouter :
« Le problème, il est réel ici à Kolwezi comme partout ailleurs et notre souci est de mettre fin à l’insécurité à l’espace grand Katanga et ailleurs, face à cette situation les gens devraient nous accompagner mais nous constatons que c’est la mauvaise foi puisque c’est le général JEAN PIERRE KASONGO KABWIK qui est au commande et si c’était une autre personne on n’allait pas parler de choses comme ça. Les gens cherchent une chose et son contraire, lors que les choses ne marchent pas, ils viennent dire que les autorités provinciales ne font rien et dès lors que nous prenons l’initiative de finir avec ce fléau il y a ceux-là qui pensent que nous sommes en train de faire du mal à ces jeunes mais ils oublient ce que ces jeunes font dans leurs quartiers. Même si c’était le cas, là où ils vont c’est à KANIAMA KASESE et ce n’est pas en prison quand même mais plutôt au centre de formation et métier pour qu’ils deviennent utiles dans la société. Alors nous n’allons pas abandonner, puis que vous savez bien ce que nous faisons il y a des résultats positifs. » Poursuit JEAN PIERRE KASONGO KABWIK.
Par la même occasion, le général-major JEAN-PIERRE KASONGO KABWIK, à la tête du Service National est monté au créneau pour dénoncer les attitudes malséantes des personnes qui font circuler une mauvaise information selon laquelle il serait en train de torturer ces jeunes délinquants.
HERVE KABWATILA