Lors d’une audience publique qui s’est tenue mercredi 19 mars 2025, le ministère public a requis une peine de 20 ans d’emprisonnement à l’encontre de 15 des 22 présumés bandits urbains arrêtés dans la ville de Boma, située dans la province du Kongo Central, au sud-ouest du pays.
Cette audience, qui a attiré l’attention des médias et des membres de la communauté locale, s’inscrit dans le cadre d’une lutte accrue contre la criminalité urbaine dans la région. Les accusés sont soupçonnés d’être impliqués dans une série de vols à main armée, d’agressions et d’autres actes criminels qui ont perturbé la sécurité des habitants de Boma.
Le procureur a présenté des preuves et des témoignages à l’appui des accusations, soulignant l’impact négatif de ces actes sur la vie quotidienne des citoyens. « La sécurité de nos concitoyens est une priorité. Nous devons envoyer un message fort que la criminalité ne sera pas tolérée », a déclaré le représentant du ministère public lors de l’audience.
Les avocats de la défense, quant à eux, ont plaidé pour une peine plus clémente, arguant que certains des accusés étaient des jeunes en quête de repères et que des mesures de réhabilitation seraient plus appropriées que de longues peines d’emprisonnement.
La décision finale du tribunal est attendue dans les jours à venir, et elle pourrait avoir des répercussions significatives sur la perception de la justice et de la sécurité dans la région. Les habitants de Boma, inquiets de la montée de la criminalité, espèrent que cette affaire contribuera à restaurer un climat de sécurité et de confiance au sein de leur communauté.
Cette audience s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la criminalité en République Démocratique du Congo, où les autorités tentent de faire face à des défis sécuritaires croissants dans plusieurs provinces du pays. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer l’issue de cette affaire et son impact sur la lutte contre la criminalité urbaine à Boma et au-delà.
HERVÉ KABWATILA