Un drame a frappé la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, dans la nuit de samedi à dimanche 30 mars 2025 alors qu’un mur de l’entreprise chinoise Zhenguei s’est effondré sur plusieurs maisons d’habitation. Selon un bilan provisoire communiqué par le maire de la ville lors d’une interview accordée à la presse sur place, six corps sans vie ont été découverts sous les décombres.
L’accident s’est produit en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur la région, provoquant des conditions dangereuses pour les infrastructures. En plus des victimes décédées, trois personnes ayant subi des chocs ont été transférées d’urgence à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.
Les autorités locales ont immédiatement mobilisé des équipes de secours pour rechercher d’éventuelles autres victimes et pour dégager les décombres. Les opérations de sauvetage se poursuivent, alors que la population est en émoi face à cette tragédie.
Le maire de Matadi a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a promis que des enquêtes seraient menées pour déterminer les causes exactes de cet effondrement. Il a également appelé à une évaluation des infrastructures de la ville afin de prévenir de futurs accidents.
« Nous présentons nos condoléances à toutes les familles des illustres disparus, à toute la population de Matadi. Je félicite la police et les forces armées qui ont sécurisé ce lieu toute la nuit. Je salue la solidarité des jeunes et des membres du quartier, ainsi que la promptitude de la Croix-Rouge », a déclaré le maire de Matadi, Dominique Nkodia Mbete.
Les habitants de Matadi, choqués par cet événement, ont exprimé leur inquiétude quant à la sécurité des bâtiments dans la région, en particulier en période de fortes pluies. Des appels à une meilleure régulation des constructions et à un renforcement des normes de sécurité ont été lancés.
La situation reste préoccupante, et les autorités continuent de surveiller l’évolution des conditions météorologiques, tout en apportant leur soutien aux familles touchées par cette tragédie.
HERVÉ KABWATILA