Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a récemment lancé un appel solennel à l’Église Catholique en République Démocratique du Congo (RDC), demandant une prière fervente pour la fin de la guerre à l’Est du pays. Ce geste, bien plus qu’un simple appel religieux, est une interpellation directe à une Église souvent perçue comme davantage engagée dans la dénonciation des autorités que dans l’intercession spirituelle pour le pays.
L’Église Catholique, acteur majeur dans la vie sociale et politique de la RDC, a longtemps été critique vis-à-vis du pouvoir en place, notamment sur des sujets comme la réforme constitutionnelle. Pourtant, face à l’agression persistante que subit le pays, il est temps qu’elle se mobilise autrement. L’appel du Chef de l’État invite l’Église à s’élever non plus seulement comme une voix critique, mais aussi comme un rempart spirituel capable d’invoquer des miracles pour la paix.
La force de l’intercession : un rappel historique
Dans l’histoire de l’Église Catholique, l’intercession divine a souvent été invoquée pour mettre fin à des conflits majeurs. Le Président Tshisekedi a proposé que les fidèles prient pour la paix par l’intercession de la Bienheureuse Anuarite, afin de démontrer deux choses :
1. L’absence de soutien contre l’agression : Cette prière serait une preuve éclatante que l’Église Catholique est du côté de la paix et de la stabilité, et non de la déstabilisation.
2. Le rôle d’Anuarite comme intercesseur puissant : Si la guerre cessait grâce à son intercession, cela renforcerait la cause de sa canonisation, montrant qu’elle est toujours vivante dans l’esprit des Congolais et qu’elle intercède activement pour eux.
Une Église appelée à l’action spirituelle
Dans un contexte où l’Église est souvent perçue comme plus prompte à dénoncer qu’à intercéder, cet appel est un défi qu’elle ne peut ignorer. Comme l’a souligné un prêtre catholique dans un vibrant plaidoyer, l’Église doit montrer que “rien n’est impossible à Dieu” (Luc 1, 37) et que “les miracles accompagnent les croyants” (Marc 16, 17-20).
Il est donc crucial que l’Église Catholique se joigne aux efforts diplomatiques et militaires pour la paix. Les prières peuvent et doivent s’ajouter aux sacrifices de nos soldats et aux initiatives du gouvernement. Les fidèles catholiques, ainsi que tous les hommes de bonne volonté, sont invités à prier pour la fin de cette guerre.
Un appel à l’unité et à la foi
Cet appel est aussi un défi lancé à chaque croyant. La prière est une arme puissante contre les forces qui menacent la paix.
En répondant à l’interpellation du Chef de l’État, l’Église Catholique a l’opportunité de démontrer qu’elle est un acteur essentiel pour la paix en RDC, non seulement par ses critiques, mais aussi par sa foi vivante et agissante. Que la prière devienne une arme puissante pour faire cesser les combats et que la Bienheureuse Anuarite intercède pour notre nation.