Sur 784 présumés bandits urbains appelés communément kuluna arrêtés par la police nationale congolaise (PNC) dans le cadre de l’opération NDOBO (hameçon) 45 ont été jugés, vendredi 13 décembre 2024 en procédure de flagrance, au cours d’une audience foraine organisée dans la commune de KALAMU, dans le centre de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« Dans le district de la FUNA, à la maison communale de KALAMU les 784 présumés bandits urbains arrêtés par la police nationale congolaise (PNC) dans le cadre de l’opération NDOBO (hameçon) dont 45 inciviques ont comparu devant les juges. Ces présumés criminels ont, à plusieurs reprises, agressé leurs victimes à l’aide des machettes, ce qui justifie les poursuites qui les visent pour terrorisme, viols et vols » Peut-on lire sur le communiqué du commissariat province de la police nationale congolaise.
En effet, les audiences foraines se poursuivent après, l’arrestation par la police des 784 bandits urbains appelés KULUNA dans les opérations de bouclages dans le cadre de l’opération NDOBO initiée par le patron de la sécurité SHABANI LUKOO. Alors qu’au parquet de KALAMU, où quelques KULUNA sont détenus dans les cachots, ont comparu au tribunal de grande instance de ce parquet, au cours d’une audience foraine en flagrance.
Pendant l’instruction, retransmise en direct par la chaîne nationale devant le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières SHABANI LUKOO, accompagné du Ministre d’Etat en charge de la Justice CONSTANT MUTAMBA, ces bandits urbains sont passés aux aveux sur les infractions reconnues à leurs charges en brandissant leurs pièces de conviction à savoir les machettes et autres outils… Ce après qu’ils soient enregistrés et identifiés par le tribunal.
Pendant que l’instruction se poursuit au tribunal de grande instance de KALAMU, de manière concomitante au tribunal de garnison de N’DJILI, les juges ont rendu le verdict du dossier viol d’une détenue au cachot de la police du district de la TSHANGU par les policiers. Tango AP de 2ème classe est condamné à 20 ans de prison ferme avec une amende de 200.000fc comme frais d’instance et 5000 dollars américains pour dommage et intérêt, par contre le tribunal a acquitté Jordan KENZA son collègue du même grade.
Retenez que l’opération NDOBO se poursuit selon le fil conducteur du Ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières avec la police, et à la justice avec les magistrats et les juges.
HERVE KABWATILA