Le parti politique Ensemble pour la République a résolu de siéger au parlement après les deux jours de travaux intenses du Comité directeur élargi au comité des sages, personnalités et députés élus tenus afin de statuer sur l’avenir du parti après la période électorale et la participation de ses membres élus à l’Assemblée nationale.
Dans son communiqué sanctionnant les travaux, ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE invite ses députés élus à faire une opposition républicaine sans complaisance, de demeurer les gardiens de la Constitution et d’en défendre scrupuleusement les prescrits en s’opposant à toute velléité de changement de ses dispositions, particulièrement son article 220 ,d’œuvrer au retour de la paix et de la sécurité, au retrait des troupes étrangères et l’éradication des groupes armés par le renforcement de l’armée et la mise en œuvre des accords d’Addis-Abeba, de Luanda et de Nairobi
« La République Démocratique du Congo est notre patrimoine commun. Nous devons à tout prix préserver son unité et sa survie. A l’image du jugement du Roi Salomon (I Rois 3, 16-28), ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE exhorte les Elus issus de ses rangs et des regroupements alliés, rescapés de la catastrophe électorale organisée par la CENI de M. Kadima et ses commanditaires, par respect pour nos électeurs, à : exercer une opposition républicaine de combat, sans complaisance ; demeurer les gardiens de la Constitution et d’en défendre scrupuleusement les prescrits en s’opposant à toute velléité de changement de ses dispositions, particulièrement son article 220 ; œuvrer au retour de la paix et de la sécurité, au retrait des troupes étrangères et l’éradication des groupes armés par le renforcement de notre armée et la mise en œuvre des accords d’Addis-Abeba, de Luanda et de Nairobi » Peut-on lire du communiqué
Et de poursuivre :
« défendre les valeurs positives consacrant la démocratie, la paix et le développement du pays en refoulant et en dénonçant systématiquement les pratiques érigées en mode de gouvernance actuelle telles que la corruption, le vol, les détournements des deniers publics, l’impunité, l’absence de redevabilité, le tribalisme et le népotisme ; combattre toutes les formes d’injustice en veillant notamment à la réduction du train de vie des Institutions et au relèvement des conditions sociales de tous les Congolais, particulièrement les fonctionnaires et agents de l’Etat ; »
Par ailleurs, ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE appelle le régime du Président Tshisekedi à libérer les prisonniers politiques Mike Mukebayi et Salomon Kalonda Idi Della et d’opinion, dont Stanys Bujakera, à arrêter le harcèlement et le musèlement de l’opposition, à assurer la sécurité et la liberté de circulation à tous, et à faire toute la lumière sur l’assassinat de Chérubin OKENDE et Dido KAKISINGI et à livrer leurs bourreaux à la justice.
S’agissant de la débâcle électorale, le parti de Moise Katumbi Exige en outre, l’arrestation immédiate de tous les responsables dans la chaîne logistique de la CENI, du sommet jusqu’aux gardiens d’entrepôts, ayant été impliqués dans la gestion des DEV ; l’arrestation des personnes citées dans la liste des détenteurs illégaux de DEV; l’ouverture des enquêtes contre les membres de la CENI pour faire la lumière sur la distribution des DEV ainsi que des kits d’enrôlement découverts auprès des membres de la famille politique de Felix TSHISEKEDI
« Ensemble pour la République exige des enquêtes judiciaires sur l’utilisation des fonds alloués à la CENI à l’occasion de ces élections ; une enquête, sur l’exécution des contrats liant la CENI à MIRU Systems au regard de la facilité avec laquelle ses machines, prétendument inviolables, ont pu si facilement aider à la fraude électorale, en étant réinitialisées avec des codes attribués à des candidats de l’Union Sacrée. Il y a lieu de poursuivre Miru Systems pour la très mauvaise qualité de ses cartes d’électeurs au regard des sommes mises à sa disposition dans son appel d’offre ; des réformes de la CENI dans toute sa configuration pour garantir la transparence et la crédibilité des élections afin de rendre au peuple congolais son pouvoir de choisir librement tous ses dirigeants. »
James Kabwe