Dans le cadre de la lutte contre l’épidémie d’Ebola, les Médecins sans frontières (MSF) a fournit le matériel médical à l’hôpital général de référence de Bulape, dans la province du Kasaï, afin d’empêcher la propagation de cette maladie.
« Nos équipes ont commencé à soutenir l’hôpital général de référence de Bulape presque immédiatement. Nous y avons renforcé les protocoles de triage, fourni du matériel médical essentiel et des équipements de protection individuelle, et dispensé des formations à la prévention et au contrôle des infections, ainsi qu’aux soins symptomatiques », a soutenu Brice de le Vingne, coordinateur d’urgence de MSF, cité dans un communiqué.
La source indique que, dans le cadre d’une réponse rapide et coordonnée, en coordination avec le ministère de la Santé et aux côtés de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), MSF a rapidement mobilisé ses équipes et s’est jointe à une mission d’urgence multi-agences dans la région afin d’évaluer la situation et de soutenir les efforts de réponse immédiate où un centre de traitement Ebola (CTE) a été installé dans l’enceinte de l’hôpital et a commencé à accueillir ses premiers patients.
« Actuellement, une douzaine de membres du personnel MSF sont présents à Bulape, et nous envoyons davantage de personnel et plusieurs tonnes de matériel médical .Nous travaillons main dans la main avec les autorités sanitaires congolaises pour évaluer les besoins sur le terrain et déterminer où notre appui pourrait également être nécessaire par la suite, qu’il s’agisse de la surveillance, de la mobilisation communautaire ou encore de la vaccination », précisé Brice de le Vingne.
MSF a confirmé que 2 000 doses de vaccin contre Ebola sont actuellement disponibles en RDC, et que des livraisons supplémentaires sont attendues dans les prochains jours.
« Cette épidémie nous rappelle la menace que représente Ebola en RDC. Heureusement, les avancées réalisées ces dernières années ont permis d’améliorer les traitements. Mais sans soins appropriés administrés à temps, la majorité des personnes infectées peuvent mourir de cette fièvre hémorragique. L’accès aux soins et aux vaccins est essentiel », a ajouté Hilde De Clerck, référente en maladies infectieuses chez MSF.
MSF avait déjà soutenu les autorités sanitaires lors des précédentes flambées dans la région, en 2007 et 2008.La nouvelle épidémie de maladie à virus Ebola (MVE), souche Zaïre, a été déclarée le 4 septembre 20025 par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, dans la zone de santé de Bulape, dans le territoire de Mweka, qui est une région reculée du centre-sud de la RDC.
Notons que, le virus Ebola se transmet à l’humain par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou d’autres fluides corporels d’animaux infectés. La transmission interhumaine se fait par contact rapproché avec les fluides corporels de personnes infectées, notamment via les muqueuses (bouche, nez).
GRÂCE DIOMI