À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée 26 avril, le ministre de la Santé publique, Roger Samuel Kamba, a dressé un bilan préoccupant de la situation du paludisme en République Démocratique du Congo (RDC). Lors d’une conférence de presse tenue samedi 26 avril 2025, il a révélé que le pays a enregistré 27 657 762 cas de paludisme en une seule année, un chiffre qui met en lumière l’ampleur de cette maladie dans le pays.
Parmi les cas recensés, 13 440 922 concernent des enfants de moins de 5 ans, et 1 261 705 touchent des femmes enceintes. Le ministre a également déploré les 22 224 décès liés à cette maladie, soulignant l’impact dévastateur du paludisme sur les familles et les communautés congolaises. « Des familles brisées. Des communautés endeuillées », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation collective pour faire face à cette crise sanitaire.
Roger Samuel Kamba a réaffirmé l’engagement du gouvernement à éliminer le paludisme d’ici 2030. « Notre ambition est claire : éliminer le paludisme d’ici 2030. Cela passe par la prévention, la sensibilisation, le diagnostic précoce, l’accès aux soins pour tous et la mobilisation de chacun », a-t-il insisté. Le ministre a également souligné l’importance de la sensibilisation des populations sur les mesures préventives, telles que l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et le traitement précoce des cas.
La RDC, qui fait face à des défis majeurs en matière de santé publique, doit intensifier ses efforts pour lutter contre le paludisme, une maladie qui reste l’une des principales causes de mortalité dans le pays. Le ministre a appelé à la collaboration de tous les acteurs, y compris les ONG, les partenaires internationaux et les communautés locales, pour atteindre cet objectif ambitieux.
En conclusion, la déclaration de Roger Samuel Kamba met en lumière l’urgence d’agir contre le paludisme en RDC. La lutte contre cette maladie nécessite une approche intégrée et concertée, afin de protéger les populations les plus vulnérables et de garantir un avenir sans paludisme pour les générations à venir.
HERVÉ KABWATILA