Le député provincial, DAVID BISAKA et le chef du village voisin de Kimomo STANYS LIBY ont annoncé ce lundi 15 juillet 2024 sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI), que plus de 50 personnes ont été tuées suite à une attaque de la milice MOBONDO dans le territoire de KWAMOUTH, province de MAÏ-NDOMBE.
D’après le député provincial DAVID BISAKA, élu de la circonscription électorale du KWAMOUTH, ces miliciens MOBONDO qui se sont présentés comme membres de la communauté YAKA, ont d’abord tenté leur attaque le vendredi dernier, avant de revenir avec force le samedi 13 juillet de cette année en cours.
« Selon le bilan, 42 corps des MOBONDO, neuf corps des militaires sont déjà à la morgue ainsi qu’une femme des militaires décapitée. En principe, les miliciens MOBONDO étaient en train d’attaquer le peuple teke. Mais aujourd’hui, nous ne comprenons absolument rien. Comment est-ce que ces gens-là, civils qu’ils soient, avec des machettes, des bâtons et les calibres 12, s’organisent pour attaquer les militaires bien armés ? C’est déjà un mouvement rebelle. La hache de la guerre a été enterrée, qu’est-ce qui fait maintenant que les miliciens se lèvent pour prendre les armes et attaquer une force gouvernementale ? » S’est interrogé le député provincial du MAÏ-NDOMBE, DAVID BISAKA.
Pour sa part, le chef du village Kimomo à savoir STANYS LIBY a laissé entendre que les miliciens accusent les autorités du pays de favoriser la communauté TEKE et sur ce, ils demandent au Président de la République FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO de poursuivre son engagement de mettre fin à cette barbarie.
« Ces miliciens disent que les autorités favorisent la communauté TEKE, c’est comme ça qu’ils sont revenus avec force cette fois-ci. Alors pour la sécurité de la population de cette partie de la République démocratique du Congo (RDC), On demande au Chef de l’État Son Excellence monsieur le Président de la République démocratique du Congo Felix-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui lutte pour que la paix revienne, de prendre cette histoire en main. C’est quelque part aberrant » a dit le chef du village KIMOMO, STANYS LIBY.
Signalons que la situation sécuritaire reste préoccupante dans la province du MAÏ-NDOMBE depuis le retour activités des miliciens MOBONDO qui s’affrontent avec les éléments des FARDC.