L’un des leaders de l’opposition et président du parti politique Ecide Martin Fayulu Madidi est revenu sur sa rencontre avec Denis Kadima président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) ce vendredi 30 juin 2023 parlant sur le processus électoral en cours tout à signifiant que tout n’a pas été fait mais ils vont revenir dans un bref délai pour harmoniser l’audit du fichier.
« Nous continuons le processus et concomitamment aux autres éléments qui sont dans le calendrier et qui sont en train d’être faits, et concomitamment à ça, on fait l’audit du fichier électoral donc ça ne va pas retarder le processus électoral. Nous avons suggéré au président de la CENI de nous revenir la semaine prochaine pour nous donner la réponse. » Explique-t-il
Et d’ajouter :
« Nous n’allons pas déposer nos candidatures à tous les niveaux tant que le fichier électoral ne sera pas un fichier fiable. Et nous sommes en train de trouver cette solution. Nous avons suggéré au président de la CENI, que nous puissions tous avancer. Que les listes soient affichées, les opérations continuent mais l’audit aussi se fait. Si l’audit vient nous révéler que le fichier était correct (…), nous sommes d’accord, mais si l’audit nous dit que, le ficher n’est pas consommable, il faut prendre ses responsabilités, nous prendrons nos responsabilités » Déclare-t-il ce leader de Lamuka.
Et de poursuivre :
« Le Président de la CENI a maintenu que le fichier est fiable et dit que le fichier a été audité et qu’il va afficher les noms des électeurs tel que recommandé par son audit. Nous avons dit, nous sommes d’accord mais il faut un audit externe par un cabinet indépendant. Il a pris cette proposition qu’il va amener à la plénière de la CENI et après nous aurons la réponse » A dit Martin Fayulu à la sortie de cette rencontre.
Par ailleurs, après échange avec Denis Kadima ce vendredi, l’opposition n’a pas changé de position et dit maintenir ses exigences dont, la révisitation de la loi électorale, la recomposition de la CENI, la recomposition de la Cour constitutionnelle.
“La rencontre de ces exigences et correctifs permettra d’instaurer la confiance entre les parties prenantes et donc la tenue des élections crédibles, transparentes, impartiales, inclusives et apaisées.” A-t-il marteler
Hervé Kabwatila