Conformément au Rapport circonstanciel du Centre de Monitoring des Médias Congolais, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) convoque ce lundi 24 juin 2024 le Directeur des Programmes de la chaine télévision JUSTICIA, œuvrant à Kinshasa.
Cette institution d’appui à la démocratie reproche à cette chaine, la diffusion en date du 28 mai 2024, des procès judiciaires impliquant des mineurs notamment «Affaire Mariage forcé du Pasteur KAS et la sœur MEDA ».
« Le Bureau du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), examinant le Rapport circonstanciel du Centre de Monitoring des Médias Congolais N°053/CMMC/JB/COORDO/05/2024 du 28 mai 2024, vous invite le lundi 24 juin 2024 à 11H30, conformément aux dispositions des articles 62 alinéa 2 de la Loi organique N°11/001 du 10 janvier 2011 portant composition, attribution et fonctionnement du CSAC et 35 alinéa 1 de l’Ordonnance-Loi N° 023/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo, pour présenter vos moyens de défense au Secrétariat d’Instruction du Conseil sis 2me Niveau de l’Immeuble Likasi, Place le Royal dans la Commune de Gombe » indique la correspondance publiée ce jour.
Et de poursuivre :
« Il vous est reproché la diffusion en date du 28 mai 2024, des procès judiciaires impliquant des mineurs notamment ‘’Affaire Mariage forcé du Pasteur KAS et la sœur MEDA’’ en violation des dispositions des articles 5 alinéa 2,126 de l’Ordonnance-Loi N° 023/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo » Peut-on lire dans ce communiqué du CSAC.
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication informe le Directeur des Programmes de JUSTICIA TV que, le refus de présenter les moyens de défense va exposer leur média à des sanctions conformément à la loi en vigueur.
BLAISE BAYOMBO