En République démocratique du Congo (RDC), la déontologie et l’éthique de la presse sont des sujets essentiels pour garantir un journalisme responsable et de qualité, mais il s’observe depuis un temps chez les chevaliers de plume, des dérapages intolérables.
Selon l’éthique et déontologie de la presse, un bon journaliste congolais doit bannir l’injure, la diffamation, la médisance, la calomnie, les accusations sans preuves, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge, l’incitation à la haine (religieuse, ethnique, tribale régionale ou raciale) ainsi que l’apologie de toute valeur négative dans la pratique quotidienne de son métier.
Il doit traiter tous les problèmes sans parti pris et présenter honnêtement les sujets controversés, prendre l’entière responsabilité de tout texte publié sous sa signature ainsi que d’identifier les sources d’information et les traiter avec un sens critique.
Le journaliste doit également faire preuve dans ses tâches quotidiennes, d’équité, d’exactitude, d’honnêteté, du sens de responsabilité, d’indépendance et de décence dans la relation des faits liés aux individus et à la société et de ne pas accepter les cadeaux ou les avantages en échange de la diffusion ou de la suppression d’informations.
Face aux antivaleurs et dans l’optique de favoriser une presse libre et éthique en République démocratique du Congo, il revient aux organes d’autorégulation des journalistes notamment le CSAC et l’UNPC, de prendre des mesures drastiques pour aider les professionnels des médias à ne pas déformer, dénaturer ou fausser les nouvelles.
BLAISE BAYOMBO