Trois candidates du Miss Universe RDCongo, à savoir Océane Mpundu n° 17, Mpaka Ndala Hoballah n° 6 et Christine Yuma Lungheni n° 5, contestent les résultats du concours publiés dans la soirée de jeudi dernier à l’hôtel Pullman, lors d’une interview exclusive accordée à notre rédaction, Foxtime.cd.
Selon Christine Yuma Lungheni, l’élection de jeudi dernier était malhonnête et frauduleuse de la part de la production, et les conditions dans lesquelles elles étaient internées étaient catastrophiques.
» Je parle ici du concours qui a eu lieu jeudi dernier parce que je trouve que c’est une élection malhonnête et frauduleuse de la part de la production. D’abord, les conditions auxquelles nous étions internées étaient approximatives. Nous mangions un repas par jour et nous dormions très tard pour nous lever très tôt. Ces conditions rendaient la compétition compliquée pour nous toutes. Malgré cela, nous nous sommes serré les coudes avec l’espoir que l’une de nous serait sacrée meilleure, mais dans la légalité. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Nous sommes arrivés à une finale biaisée d’où la gagnante était belle et bien choisie en avance alors que les organisateurs nous ont promis que c’est le Jury qui allait trancher sur la gagnante mais malheureusement. Nous sommes arrivés à une finale biaisée où la gagnante était belle et bien choisie à l’avance, alors que les organisateurs nous avaient promis que c’était le jury qui allait trancher sur la gagnante. Malheureusement, nous voulons tout simplement des excuses de la part de l’organisation, car nous avons investi notre temps et nos moyens financiers. Surtout que nous avons emmené nos propres chaussures et que c’est souvent nous-mêmes qui payons notre propre nourriture, » a avoué Christine Yuma Lungheni, candidate numéro 5.
Dans la même optique, Océane Mpundu estime que les résultats annoncés lors du Top trois par le modérateur ne reflétaient certainement pas la vérité des membres du jury.
« Je suis profondément choquée par le déroulement de la soirée de jeudi dernier. En effet, on nous avait promis une compétition impartiale avec un vote du jury et non du public. La production avait assuré qu’il ne sera plus dans la gestion du jeu concours à partir du jeudi 29 août, le jour de la finale de Miss Universe RDC. Nous regrettons de constater qu’il y a eu une fraude, comme l’a dénoncé Mme Malicka, membre du jury. Le résultat prononcé lors du top trois par le modérateur n’était pas celui que le jury avait déclaré. Nous avons pu le voir en direct à la télévision nationale et les réactions des spectateurs lors de la soirée montrent que la décision du jury n’a pas été respectée par le présentateur. C’est pour cela que nous dénonçons la fraude qui a eu lieu lors du concours Miss Universe RDC, car non seulement les règles n’ont pas été respectées, mais parce que la voix du jury n’a pas été entendue. « Puisqu’il y avait un candidat qui avait été bien avant choisi par la production, ils nous ont fait compétir pour rien du tout. Finalement, on peut penser qu’on n’avait aucune chance parce que la candidate était bien choisie par la production », a dénoncé Océane Mpundu, candidate numéro 17 tout en rassurant qu’il ne s’agit pas de la couronne dont elle a besoin.
“Personnellement, je ne réclame pas la couronne. Je veux tout simplement que nos voix soient entendues, parce qu’ici en RDC, les concours de beauté ont une très mauvaise réputation. On assimile les Miss à des prostituées et les organisateurs de concours à des proxénètes. Pour une fois qu’il y avait une bonne initiative comme Miss Universe RDC, permettant à la RDC de se faire connaître à l’international depuis 38 ans, je pensais qu’il s’agissait d’un concours avec de la transparence et de l’honnêteté, mais nous avons fait face à une supercherie hors pair. C’est une organisation injuste qui ne nous a pas respecté du tout et qui a préféré choisir une candidate sans respecter les règles préétablies ».
De l’autre côté, Mpaka Ndala Hoballah a trouvé absurde que les membres du jury lui posent la question en anglais et la retirent de la course alors qu’elle était parmi les trois premières gagnantes.
“J’ai trouvé injuste que les membres du jury me posent la question en anglais alors que dans l’organisation de Miss Universe, des interprètes sont prévus, car c’est une compétition internationale d’où les miss viennent de partout dans le monde. C’était injuste que je sois retirée de la course au profit d’une candidate qui avait été bien avant éliminée.”
Il appart que Mme Malicka membre du Jury et Barbara Khanam avaient le même jour déploré la fraude bien organisée de la part des organisateurs.
Il convient de noter que, selon ces trois candidates, elles ne réclament pas la couronne, mais plutôt la justice qui a été bafouée lors de la soirée du jeudi. Une situation qui atteste que les organisateurs sont en partie responsables de cette affaire qui ne cesse de faire couler l’encre sur la toile.
Grâce Diomi