Au lendemain de l’expiration de l’ultimatum de la CEDEAO, un calme relatif règne dans les rues de Niamey. Ils sont pourtant nombreux à se tenir prêt, face à la menace d’une possible menace militaire.
Dimanche soir les autorités Nigériennes avaient fermé l’espace aérien du pays, invoquant une menace imminente d’intervention de la CDEAO Mais pour le bloc ouest-Africain qui doit se réunir ce jeudi, l’option militaire semble toujours perçue comme un dernier recourt
Le Tchad et le Mali ont ce dernier jour multiplié les appels au dialogue, tandis que l’Allemagne, l’Italie ou les Etats-Unis veulent privilégier une solution diplomatique.
Toute intervention serait extrêmement délicate pour la CEDEAO, qui demande qu’un retour à l’ordre constitutionnel et le rétablissement du Président Mouhamed Bazoum toujours retenu prisonnier.
Il sied de noter que, le premier ministre du gouvernement nigérien Ouhoumoudou Mahamadou assure que les militaires demandent un dialogue avec la CEDEAO.
James Kabwe