Après un état des lieux, les Médecins Sans Frontières (MSF) ont appelé jeudi 5 décembre 2024, les organisations humanitaires a assisté les déplacés de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans la partie Est de la République démocratique du Congo, afin de faire face aux conditions d’insalubrité et aux pénuries d’eau potable dans leurs milieux de vie.
Cette structure encourage également le gouvernement de la République démocratique du Congo à s’impliquer pour apaiser cette crise catastrophique et prévenir les épidémies de maladies potentiellement mortelles dans ces camps de déplacés.
Pour NATALIA Torrent, cheffe de mission MSF au Nord-Kivu, leurs équipes continuent de constater les effets dévastateurs des conditions de vie précaires auxquelles sont confrontées les familles déplacées. Après plusieurs mois selon elle, les conditions d’insalubrité et les pénuries d’eau potable mettent en danger la vie des populations. Les zones d’accueil continuent d’atteindre des niveaux critiques des personnes déplacées autour de Goma.
À en croire la source, les déplacements ont continué en fonction de l’intensité des combats, tout en soulignant qu’en septembre 2024, environ 645 000 personnes se trouvaient toujours dans des camps surpeuplés autour de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu.
GRACE DIOMI