Le général-major PETER CIRIMWAMI, Gouverneur de la province du Nord-Kivu a lors d’un point de presse tenu mardi 15 octobre 2024 annoncé qu’il a mis fin aux travaux de construction de manière anarchique des bivouacs et l’exploitation illégale du sable sur le mont Goma.
Le Gouverneur militaire PETER CIRIMWAMI du Nord-Kivu, l’une des 26 provinces de la République démocratique du Congo, a ordonné l’arrêt de ces travaux, après sa descente sur cette la colline surplombant de la ville de Goma, compte tenu de la dangerosité qui est visible.
« Nous avions été alertés qu’on a spolié le Mont Goma et toutes les conséquences qui en découlent. Alors on s’est dit qu’il fallait descendre sur terrain avec la commission ad hoc pour essayer de faire un état des lieux. On se rend compte que c’est très dangereux, et d’ailleurs on a constaté que l’endroit prévu pour le boisement a déjà été transformé en terrains de personnes privées dont on ignore encore la provenance » a déploré le général-major PETER CIRIMWAMI, gouverneur de la province du Nord-Kivu.
Et de poursuivre :
« Les services de cadastre disent ne rien connaître sur ce dossier. Nous avons posé la question au chef de quartier, lui aussi me dit qu’il ne connaît rien. Je me demande c’est quoi le problème finalement, et sur ce, nous venons d’ordonner l’arrêt des travaux sur ce site jusqu’à ce que nous aurons des explications claires. Nous venons d’instruire les services de renseignement de la police (P2) de nous rechercher les auteurs de cette spoliation, afin de les mettre à la disposition de l’auditeur supérieur avec le procureur général qui sont responsables de la commission ad hoc » a ajouté le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu, qui a également ordonné la saisie des matériels de travail qu’utilisaient les exploitants du sable sur cette colline.
Par ailleurs, le Gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu a souligné que cette colline est actuellement menacée par des spoliateurs des terres qui ne cessent de la détruire en octroyant des parcelles aux particuliers, qui y construisent anarchiquement des maisons avec tous les risques d’éboulement dans l’avenir.
HERVE KABWATILA