Les administrateurs Patricia GIESKES VERINGA et Gabriel TAMBALA dénoncent la dictature du président du conseil d’administration de l’Office National de l’Emploi Yannick LUMBU qu’ils accusent d’écrire plusieurs lettres à la direction générale sans se concerter avec les autres membres du conseil d’administration et d’agir en violation des principes en vue de faire réhabiliter le directeur financier suspendu pour megestion .
« Faisant suite à vos deux courriers ci-haut référencés nous volons rappeler à votre meilleure attention le contenu de nos courriers du 20 février qui dénonçaient le malaise au sein du conseil d’administration provoqué jadis par la multitude de vos précédents courriers adressés à la Direction Générale de l’ONEM sur votre seule initiative et au mépris du principe de collégialité qui doit caractériser la conduite du conseil d’administration sous votre leadership » peut-on lire dans une lettre datée du 21 août 2024 dont une copie est parvenue à notre rédaction
Et d’ajouter :
« Nous sommes au regret de constater que vous avez ignoré tous les rappels à l’ordre formulés par la tutelle conduite en son temps par Madame Claudine NDUSI M’KEMBE devant qui vous avez reconnu vos erreurs que le conseil a entériné en sa séance du 21/mars/2024 »
Et de poursuivre que les deux administrateurs à « clarifier le mode de fonctionnement du Conseil d’Administration ainsi que les actions à mener par ses acteurs en vue d’améliorer le fonctionnement de l’Office, de réduire les causes de conflits. »
Pour les deux administrateurs , les courriers écrits sans concertation par le PCA Yannick LUMBU troublent le bon fonctionnement de l’entreprise ternissent l’image de l’entreprise
« Les multiples correspondances tous azimuts initiées par vous seul, méconnu au prealable des autres membres du conseil, n’étant rien d’autres que des actes de gestion de l’office, conduisent ainsi à discréditer son image car elles amenant des points de divergence sur la place publique, alors même que ceux-ci avaient semblé après plusieurs échanges d’antan, avoir été réglés en interne. Plus encore, ces correspondances, rédigées par vos soins, au Directeur Général de l’office, sans le consentement collégial du Conseil, ne rencontrent pas nos positions respectives, allant ainsi à l’encontre de la collégialité qui devrait caractériser nos décisions et notifications. Nous ne sommes jamais consultés au préalable pour vous permettre légalement de poser des actes au nom du conseil. »
Il sied de noter que les deux administrateurs demandent que soit mis fin à une certaine « dictature » qui consiste pour le PCA à rédiger plusieurs correspondances seul sous un entête spécifique, sans la consultation des autres administrateurs et sans vérification préalable auprès des services de l’Office concernés .
La rédaction